De qué me sirve…

De qué me sirve ¿De qué me sirve escribirsi no estás conmigo,de qué me sirvevivirdesde que te has ido?… © Monique-Marie Ihry – 16 de noviembre de 2017 – * À quoi bon ? À quoi bon écriresi tu n’es pas à mes côtés,pourquoi continuer à vivrepuisque tu t’en es allé… © Monique-Marie Ihry (Illustration… Poursuivre la lecture De qué me sirve…

Un peu, pas du tout

Un peu, beaucoup, à la folie…,tu m’effeuillas chaque année, chaque jourtelle une marguerite blanche.Je me tins alors comme je pusforte ou frêle sur ma tigeau gré d’un douloureux vertige.Et puis je m’inclinai peu à peudans une génuflexion ultimesur cet amour infimeque tu daignas m’octroyerentre deux aventures,entre deux fleurs fanées.Peut-être aurais-je dû naîtrerose à la verte… Poursuivre la lecture Un peu, pas du tout

La tristesse des roses

Je suis celle qui déposa un soirun dernier baiser discret sur ta joue,évitant délicatementla rive ombragée de tes lèvresd’acajou.Je n’osai m’imposer davantagesur la voûte orfèvrede ton cœur éphémère.Je me retirai bientôt,fuyant mes rêves doux,délaissant ainsi les alléeseffeuillées de l’espérance.Tu ne saisis pas vraimentce pur et respectueux amourfaisant perler les larmes à mon regard.Comme vient le… Poursuivre la lecture La tristesse des roses

Hiver

L’arbre pleureet la feuille et l’oiseau,mai et la fleur d’un unique poème,et dans le ciel se meurentles cendres d’un bouquet d’étoiles.Dans le froid installéle voile de la nuitprofane l’espoir,confesse sa mélancolieagenouillé sur les marches du temps,crucifié sur l’autel sacrilègede l’hiver. L’arbre nupleure l’oiseau,et seul,agoniseau chant de l’hiver… © Monique-Marie Ihry – 31 mars 2017 –… Poursuivre la lecture Hiver

Un beau jour au mois d’août

Dans les prés endormis où le calme reposeLa campagne assoupie semble faire une pause.Une épine acérée me lacère le cœurEt la rose se meurt au chant d’une rancœur. Tu ne reviendras plus fouler les nuits éclosesEmprunter avec moi les chemins grandiosesOù fleurissaient nos joies, baisers sages et fousSur les sentiers rêvés d’un beau jour au… Poursuivre la lecture Un beau jour au mois d’août

Un beau jour au mois d’août

Dans les prés endormis où le calme repose la campagne assoupie semble faire une pause. Le soleil est parti rejoindre l’horizon puis il a disparu emportant son blason. Peu à peu dans la nuit où s’étiole la rose résonne dans mon cœur un refrain bien morose. Il me faut oublier l’été, sa floraison, les feux… Poursuivre la lecture Un beau jour au mois d’août

De longs gants de velours

Des gants de velours Il n’est de souvenirs que les heureux instantsQui fleurirent la vie de précieux printemps,Et l’on ne peut verser dans une paix sereineLorsque sévit la nuit martelant de son renneLe dos voûté fourbu de lointaines amours,Fût-ce-t-il avec des gants, des gants de velours… © Monique-Marie Ihry – 8 juillet 2015 –

Sur la page de mon cœur

Sur la page de mon cœur Sur la branche fatiguée, desséchéede l’arbre de la vie,somnolent encorequelques feuilles isolées,languissantes.Tel le vent d’Autanexpirant sa ragesur la plaine,sans merci, balayantsur son passageles obstacles amerset encombrants,je me dois d’évincerles souvenirs enjouésla mer, ses douces et vaineschimères… Amants d’un jour,aimants de toujours,vivants ou mortsen mon cœur prisonniers… Et je vais… Poursuivre la lecture Sur la page de mon cœur

Dites-lui !

Si par bonheur vous le rencontrezdans sa demeure de l’au-delà,dites-lui que je me languisde lui,dites-lui que je me languisde tout,dites-lui que la terresans luiest sans saveur,que la merrejoint l’éphémère,que le mondeest désormais sans facondeà mes yeuxet que je me meursd’amour,loin de luipour toujours ! © Monique-Marie Ihry – 11 mars 2013 – (toile de l’auteure… Poursuivre la lecture Dites-lui !

L’amour, les baisers se sont tus…

(Chanson) Je l’ai connu au temps des rosesC’était, c’était le gai printempsLorsque fleurissent les baisersSur les lèvres des jeunes filles.C’était, c’était le beau printempsC’était cette époque où l’on oseSemer, semer de fous baisersDans les sillons de l’espérance.C’était avec toi mon amourLorsque fleurit l’or du printempsEt que germent les rouges rosesSur les buissons de l’innocence.Depuis il… Poursuivre la lecture L’amour, les baisers se sont tus…