Elle implora le vin, son extase infinieEt se réfugia aux confins d’un abîmeÀ l’abri des tourments et de l’ignominie,Savoura l’élixir, son vertige sublime,Espérant oublier les sentiers de la nuitPour renaître à la vie, s’éveiller à l’auroreDélivrée de ce poids qui toujours la poursuitDans l’absence d’amour où rien ne peut éclore.Mais elle se noya dans les… Poursuivre la lecture Offrande
Catégorie : désespoir
L’amer des grands fonds
Mon cœur s’est réfugié au berceau de la merafin d’oublier du passé le tourment.Mais dans le puits obscur de cet antre liquide,il se retrouva sur une couche de boue,collé bien malgré lui, maculé jusqu’au cou,sans espoir d’émerger pour rejoindre le présent.Les déesses vagues, au-dessus de sa tête,rivalisaient de leur écume dentelledont les chevelures blanches ensemble… Poursuivre la lecture L’amer des grands fonds
Extrait XXIX du recueil » Inquiétudes sentimentales » (1917) de la poète chilienne Teresa WILMS MONTT traduit en français
Extrait XXIX du recueil de prose poétique Inquiétudes sentimentales (1917) de la poète chilienne Teresa Wilms Montt (1893-1921) La poète, en l’occurrence une mère à qui on a arbitrairement retiré la garde de ses deux petites filles, se souvient… XXIX J’ouvre le rideau du passé et je me souviens… Elle est malade ; elle a de la… Poursuivre la lecture Extrait XXIX du recueil » Inquiétudes sentimentales » (1917) de la poète chilienne Teresa WILMS MONTT traduit en français
1er novembre 2020
Les fleuristes ayant eu exceptionnellementle droit de rester ouverts,la plupart des tombes aujourd’huiseront couronnées de fleurs,sauf la tienne mon amour,trop loin pour que je puisse me penchersur l’écrin de verdureoù tu reposes.Comme tant d’autres,je suis confinée,enfermée dans ma tour,loin de toi pour toujours,loin tout, mon aimé.Un frêle soleil s’est levéau-dessus des toits endormisparsemés de givre.Sur… Poursuivre la lecture 1er novembre 2020
Extrait XXIX de Inquiétudes sentimentales (1917)
Extrait n° XXIX du recueil de prose poétique « Inquiétudes sentimentales » de la poète Chilienne Teresa Wilms Montt (1893-1921) paru en 1917 sous le pseudonyme Thérèse Wilms dans lequel elle évoque la profonde douleur liée à la séparation. Un tribunal familial arbitraire l’avait enfermée dans un couvent dont elle réussit à s’échapper après de longs mois… Poursuivre la lecture Extrait XXIX de Inquiétudes sentimentales (1917)
Sous un soleil de mai
Tel un oiseau blessé, dans un dernier envolje m’élance confiant, franchis le dernier col,espère redescendre au creux d’une valléelà où la guerre enfin s’en est vraiment allée.Mais mon aile brisée m’arrache un cri d’horreur,ce n’est pourtant pas grave. En bas c’est la terreur.Je pense à tous ces gens qui moururent si jeunes,pour eux tout est… Poursuivre la lecture Sous un soleil de mai
La maison vide
L’Espagne n’est plus désormais qu’uneprofonde blessuredont les sillons féconds se gorgentde semences sanguinaires.Les prés exhalent l’haleine fétide de la mort,les champs sont jonchés de corps allongés,dont la précieuse vie s’en est ‒ hélas ‒ allée. L’Espagne funambule vacille entre enfer et démons.Les maisons se vident, les prisons se remplissent,tout comme les chambres de torture qui… Poursuivre la lecture La maison vide
Chimères
J’ai cherché dans le vin des plaisirs capiteuxcomme pour oublier des souvenirs houleux.Je me suis étourdie aux baisers des aurores,ai succombé aux feux sur l’autel du remords,me suis lovée menue dans des bras musculeuxtelle une louve au seuil de l’antre crapuleux,m’abandonnant entière aux hasards des transportsconférés par l’alcool, ses viles métaphores. Sur les quais vaporeux… Poursuivre la lecture Chimères
Serpiente (Serpent)
Serpiente No puedo olvidarte.Yo cierro los ojos para impedir el paso de las lágrimas,pero corren como un río, corren y corren…hasta más no poder.No puedo perdonarte por haberme olvidado,no puedo olvidar tu engaño,esas mujeres… , las demás…, ¡fueron tantas!Ahora me miras sin verme.Yo te miro, y te veomarcharte cada noche con otra. Dicen que lo… Poursuivre la lecture Serpiente (Serpent)
Poème court 3167
Poème court 3167 Passion qui avance comme la nuit, à pas feutrés pour commencer, et puis tombe fatalement comme un grand soir dans la tombe offerte du jour, vous déchire le cœur comme les douleurs d’un vain enfantement… © Monique-Marie Ihry – 10 octobre 2017 – (Extrait du recueil de poésie de l’auteure intitulé A tire-d’aile,… Poursuivre la lecture Poème court 3167