Au chant de l’automne, Broché – 2ème trimestre 2015
Résumé :
Lorsque paraît l’automne, l’on ne peut rester insensible à son infinie beauté. Cependant, l’émotion nous emporte parfois vers l’abîme douloureux du souvenir.
Puis vient le jour où une rose éclot dans l’aurore renouvelée, et le printemps du cœur se profile à l’horizon d’une renaissance ô combien attendue….
Préface
« Au chant de l’automne » de Monique-Marie ihry est une œuvre intimiste. Elle perpétue et renouvelle, de façon contemporaine, les grands thèmes du romantisme : la nature, la mort, l’amour. Elle pose la fragilité et la condition au centre des paysages. Créatrice d’émotion subjectives, il en émane une ambiance, une ineffable sensation d’intemporalité, celle du temps qui passe, celle de la déficience des choses, que l’on ne peut retenir. Espérances ou déchirures, de nos mémoires affleure le souvenir…
Poésie élégiaque, sous la plume de l’auteur, la phrase nous fait subtilement voir et ressentir ce qu’elle nous donne à entendre. La fuite du temps bruisse, comme une coulée douce dans l’espace. Le poète chuchote sa mélancolie à l’oreille des arbres. Son souffle recompose la nature aux couleurs de son intériorité. Sur le ton de la confidence, son lyrisme nous entrouvre les portes de sa rêverie. Sa vision sublime les sentiments humains et donne un supplément d’âme. L’essence de l’âme transparaît, palpable. Le lecteur se substitue à l’inventeur, devenu poète lui-même, il se révèle et entre en méditation.
Sensibilité inspirée, la poésie de Monique-Marie Ihry s’apprécie comme un parfum. La fluidité de ses vers, à la fois denses et dépouillés, possède la transparence de l’opale. Son postulat est universel, il est quête, quête de cet amour absolu qui nous habite et dont nous rêvons tous !
Philippe Lemoine
(Président des Mille-Poètes en Méditerranée)