L’empire de la nuit Le ciel avait décidé de pleurersur la ville absente d’amour.Un vide épousait le néantdont l’obscur était de mise,l’extrême d’un rien… d’un tout…Il pleuvait sur le cœurdu marcheur épuisé, empêchéd’aligner ses pas impuissantsdans le vague des flaquesqui reflétaient la lumièredégoulinante des réverbères. La ville imposait son empiresur les âmes dépouillées,en attente d’un… Poursuivre la lecture L’empire de la nuit
Catégorie : iniquité
Extrait XXIX du recueil » Inquiétudes sentimentales » (1917) de la poète chilienne Teresa WILMS MONTT traduit en français
Extrait XXIX du recueil de prose poétique Inquiétudes sentimentales (1917) de la poète chilienne Teresa Wilms Montt (1893-1921) La poète, en l’occurrence une mère à qui on a arbitrairement retiré la garde de ses deux petites filles, se souvient… XXIX J’ouvre le rideau du passé et je me souviens… Elle est malade ; elle a de la… Poursuivre la lecture Extrait XXIX du recueil » Inquiétudes sentimentales » (1917) de la poète chilienne Teresa WILMS MONTT traduit en français
L’état de bête
Y a-t-il une excuse à la monstruositéCommise par un homme, voire une femme hantéePar la perversité et sans cesse aimantéePar les mille démons de leur brutalité ? Savent-ils ce qu’est la culpabilitéLorsque l’enfant se meurt de peine ensanglantée,Que l’âme se débat avec l’horreur cimentéeAu plus profond du cœur pour l’immortalité ? Il n’est point de… Poursuivre la lecture L’état de bête
Le droit d’être
L’exil,cette contrée imaginaire entre Angoisse et Néant,celle dont on rêve ‒ car l’on ne peut faire autrement ‒à laquelle on s’accroche désespérément,comme une étoile au soiragrippée vainement à ses rêves,en priant avec ferveur la clémence du maître célestede bien vouloir faire en sorteque la terre d’accueil ne soit pasun unique et simplemirage. Exil, rage,errance sur… Poursuivre la lecture Le droit d’être
Extrait XXIX de Inquiétudes sentimentales (1917)
Extrait n° XXIX du recueil de prose poétique « Inquiétudes sentimentales » de la poète Chilienne Teresa Wilms Montt (1893-1921) paru en 1917 sous le pseudonyme Thérèse Wilms dans lequel elle évoque la profonde douleur liée à la séparation. Un tribunal familial arbitraire l’avait enfermée dans un couvent dont elle réussit à s’échapper après de longs mois… Poursuivre la lecture Extrait XXIX de Inquiétudes sentimentales (1917)
8 mars : Journée des droits de la femme
JOURNÉE DU 8 MARS 8 mars, en cet unique jour annuel consacré au respect du droit des femmes en tant qu’être humain à part entière, je vous propose ce poème que j’ai traduit en français dans un ouvrage à paraître, poème de la poète féministe Argentine Alfonsina STORNI issu de son recueil « Irrémédiablement »… Poursuivre la lecture 8 mars : Journée des droits de la femme
Fantôme
Le soir descend en son cœur.L’angoisse la prendPar la main doucementPuis l’attire brusquementDans les abîmes coutumiersDe la douleur.Le fantôme des coups ressurgitLa laissant bientôt à l’agonie,Celui des cris vocifèreSous la main leste de Lucifer.Elle tente de faire faceÀ ces souvenirs, leur récurrence,de remonter à la surface,Mais il n’y a de place en son cœurQue pour… Poursuivre la lecture Fantôme
Commerce politique
Parviendrai-je un jour à croireaux belles promesses prodiguéespar les commerçants assidusde notre politique ?Il est si facile de prodiguer des générositésaléatoirespour mieux se faire élire.Il est tellement aisé ensuited’oublierpour mieuxempocherles mérites lucratifsd’une cupidité première…Pendant ce temps,ici et là et partout,sous les fenêtres des beaux quartierset des ministères amnésiquesagonisentnos indigents… ! © Monique-Marie Ihry – 7… Poursuivre la lecture Commerce politique
J’ai vu…
Je suis une statue de marbreinstallée, qui plus est,depuis deux siècles et demi,sur la Place des Armes.J’ai vu passer une révolution,une guerre et puis bien d’autres.En bonne apôtreje me suis pourtant mise à croire en la vieautant que portent en mon cœurles rimes de l’espoir.J’ai vu tomber des mortscroyant eux-mêmes en un juste sort,j’ai vu… Poursuivre la lecture J’ai vu…
Sur les rives du Rhin (poème commenté)
Sur les rives du Rhin La mort était inscrite à ses flancs faméliques.Le vagabond penché sur son futur défuntDéfiait sa douleur, l’espoir sans lendemain,Se leurrait de cendres, s’enivrait d’arsenic. Il paraît de bleuets un présent narcotiqueAlors que dans le noir distillaient leur veninLes rigueurs de l’hiver, les cloches d’un tocsinSur le parvis absent de notre… Poursuivre la lecture Sur les rives du Rhin (poème commenté)