En 1936 paraît La foudre incessante (El rayo que no cesa) du grand poète espagnol Miguel Hernández, un recueil de poésie presque exclusivement composé de sonnets.
De façon générale, la poésie de Miguel Hernández est Amour : amour pour son peuple en souffrance, et pour la femme aimée. Dans cet ouvrage précisément, mis à part une élégie destinée à son ami décédé Ramon Sijé, il s’agit exclusivement de son amour pour la femme aimée, avec tout ce qu’un amour non partagé peut engendrer de frustration et de douleur. La foudre incarne la fougue incessante de sa passion et la fulgurance de la peine ressentie. Les émotions, renforcées par la forme concise propre aux sonnets ainsi que de nombreux procédés stylistiques choisis à dessein, confèrent à cet ouvrage une beauté évidente.
La foudre incessante a reçu d’excellentes critiques. La plupart des études faites sur Miguel Hernández considèrent ce recueil comme l’œuvre la plus représentative et la mieux aboutie du poète. Selon Leopoldo de Luis, « Nous nous retrouvons face à un livre magistral, non seulement dans l’œuvre de Miguel Hernández, mais au sein de toute la poésie espagnole contemporaine ». De nombreux critiques s’accordent pour affirmer que cet ouvrage, infiniment riche de par son style et l’émotion suscitée, est une œuvre remarquable.
Précisions sur l’ouvrage :
Auteur : Miguel Hernández
Présentation et traduction : Monique-Marie Ihry
ISBN : 978-2-37613-207-3
Nombre de pages : 130
Prix : 21 €
Collection Bilingue n° 21, Cap de l’Étang Éditions, novembre 2004