L’amour amertume (Del amor amargo)

L’amour amertume Lasse de s’affronter en vainau destin, ma peinese retire en rugissant comme la mer,brandissant la bannière sanglanted’un ciel amer et rougeâtre.Mon cœur,mon pauvre cœurvagabond courtsur les vagues de sang,fou, muet, mis à nu,en deuil, sans mots,pleurant son amour perdudans la noire nuitsanguinolente de l’hiver…Cœur sans ailes,tel un oiseau blesséerrant dans la nuitde l’amour… Poursuivre la lecture L’amour amertume (Del amor amargo)

Printemps

Dans le petit jardin offert à l’heure matinale,un lilas se pavane à l’envi, jalousetoutes les fleurs des champs.Dans l’aurore il épouseau fil de ses désirs leur grâce virginale…Dans la prairie d’Arras, beauté matutinalebalancée par le vent, la rosée va brodantsur la robe des fleurs mille perles d’étoiles,sur leur corolle ivoirine dessinela promesse d’un jour bercé… Poursuivre la lecture Printemps

Printemps

Dans le petit jardin offert à l’heure matinale,un lilas se pavane à l’envi, jalousetoutes les fleurs des champs.Dans l’aurore il épouseau fil de ses désirs leur grâce virginale…Dans la prairie d’Arras, beauté matutinalebalancée par le vent, la rosée va brodantsur la robe des fleurs mille perles d’étoiles,sur leur corolle ivoirine dessinela promesse d’un jour bercé… Poursuivre la lecture Printemps

Depuis la nuit des temps

La mer déploie la chevelure diffusede ses vaguessur le turquoise de sa robequi ondule, danse, avancevers le sable de la plage,délaissant au passageune dentelle accrochée à son blanc jupon.Elle s’attarde un peu sur le sableavant de repartir flirter vers l’horizon,le volant froissé, la jupe relevéevers sa poitrine haletante,se lovant à la houle,ondulant de ses vagues… Poursuivre la lecture Depuis la nuit des temps

Une fleur à tes lèvres

Un oiseau de lune amèreest venu cueillir une fleur à tes lèvresà peine écloses au corail de l’amour.De son bec, il picora la verte tigedu coquelicot de tes mots,les reléguant à cette longue absencedont le temps n’a que faire,nourrissant mon cœur à l’enfersempiternel d’une douleur immuable.Comme il vint,l’oiseau tout simplement s’en futemportant la fleur exquise… Poursuivre la lecture Une fleur à tes lèvres