Sur le sable gisant

Sur le sable gisant Je regarde la mer houleusese rapprocher progressivement de la plage.Ses courts et fréquents gémissementsrecouvriront bientôt le chant miséricordieuxque les vagues offrent à l’esquive du soir.Peu à peu, la marée avance sur mon cœurprisonnier de la nuit dans l’absence de toi.En cadence, la mer danse et même festoiejusqu’à me provoquer de ses… Poursuivre la lecture Sur le sable gisant

Depuis la nuit des temps

La mer déploie la chevelure diffusede ses vaguessur le turquoise de sa robequi ondule, danse, avancevers le sable de la plage,délaissant au passageune dentelle accrochée à son blanc jupon.Elle s’attarde un peu sur le sableavant de repartir flirter vers l’horizon,le volant froissé, la jupe relevéevers sa poitrine haletante,se lovant à la houle,ondulant de ses vagues… Poursuivre la lecture Depuis la nuit des temps

L’amer des grands fonds

Mon cœur s’est réfugié au berceau de la merafin d’oublier du passé le tourment.Mais dans le puits obscur de cet antre liquide,il se retrouva sur une couche de boue,collé bien malgré lui, maculé jusqu’au cou,sans espoir d’émerger pour rejoindre le présent.Les déesses vagues, au-dessus de sa tête,rivalisaient de leur écume dentelledont les chevelures blanches ensemble… Poursuivre la lecture L’amer des grands fonds

Sans un bruit…

La lune passe sans un bruit,comme un parfum dans l’air assoupis’esquivant malgré lui,comme la douce caresse d’un ventsur les épaules décolletées d’une nympheabandonnée à la paisible rêveried’un oubli passager… La lune passe sans un bruit,doucement, elle part rejoindre la nuit,comme une page qui se ferme sur le jour,comme un au revoir par la mer déclinédans… Poursuivre la lecture Sans un bruit…

Formes vagabondes

Des gémissements semblaient émergerdes profondeurs de la mer.Les flots s’ouvraient comme des fleurs d’anged’où paraissaient surgir des sons étranges,des intonations susurrées,murmurées, scandées en crescendodans une l o n g u e plainteémanant des profondeurs de l’antre liquide.Des silhouettes vagues et cendreentamant une transe démentevenaient fleurir la surface de l’onded‘obscures corolles aux formes vagabondes.Augurant d’un mauvais… Poursuivre la lecture Formes vagabondes

La corniche

Les siècles avaient déposédans la mer de Sète leurs rocherset les vagues allaient et venaient en fracasde leur écume blanche frottersur la pierre usée à force de résisterà l’affront perpétuel.Le ciel semblait bénir le sempiternell’entêtement des flotset l’onde continuait son va-et-vient,exécutant sa danse sonore avec entrainsur la roche docile et muette.Quelques mouettes fendaient le ciel,plongeant… Poursuivre la lecture La corniche

Le fandango des vagues

Absorbé dans la douce félicité de ses pensées,la poète rêve, se souvient des jours à deux… … Une fleur d’amandier dans les cheveux,elle allait sage dans les allées de l’insouciance.Elle venait à la plage comme on va à l’espérance,c’était là son unique vœu.Le printemps rayonnait, des arbres bourgeonnaientet dans les branches les oiseauxsifflaient en composant… Poursuivre la lecture Le fandango des vagues

Au crépuscule de l’amour

Je sais désormais que tu ne reviendras pas,je sais qu’à moi tu ne seras plus,car l’on ne revient jamais de la contrée éloignéedes amours mortes…Il ne reste des jours heureuxque de rares feuilles flétries, maculées,éparses, s’accrochant sur les longues branchesépuisées de notre idylle.Dans le soir abandonné,pleure une guitare longuement.Elle larme comme la merdont les vagues… Poursuivre la lecture Au crépuscule de l’amour

Au chant des vagues (poème commenté)

Au chant des vagues Viens et prends cette main, allons au chant des vaguesCélébrer notre amour, libérons-nous du temps.Ensemble et dévêtus, profitons de l’instant,Jetons-nous dans la mer, allons au creux des vagues. Allons chanter la vie et berçons notre amourSur l’onde de flots blonds dans l’horizon d’un rêve,Abreuvons-nous du soir, buvons à notre sève,Enivrons-nous avant… Poursuivre la lecture Au chant des vagues (poème commenté)

« Au chant du cygne », poème commenté par le Pr Mohamed Salah Ben Amor

Au chant du cygne I La mort, tel un oiseau de proieDéploya ses ailes immenses.Ses serres avec véhémenceGriffèrent l’harmonie de soieRecouvrant les vagues azurD’ombres argentées, lumineuses.De ses longues ailes flâneusesL’oiseau de mort au regard durFendit le bleu miroir de l’onde,Puis rebondit d’un coup de reinVers les hauts cieux faits d’airainLaissant mon âme vagabondeVoguer, pour un… Poursuivre la lecture « Au chant du cygne », poème commenté par le Pr Mohamed Salah Ben Amor