Voici le dernier ouvrage que j’ai traduit dernièrement. Mon amour et mon admiration pour Federico Garcia Lorca sont toujours aussi intenses. Je n’ai pas résisté à la curiosité de découvrir Poeta en Nueva York… La ville de New York est le personnage principal de ce recueil de poésie Poète à New York de Federico García… Poursuivre la lecture Poète à New York (recueil de Federico Garcia Lorca traduit en français et présenté par Monique-Marie Ihry)
Étiquette : amour
L’amandier
L’amandier Le premier amandiervient de fleurir, mon amour.C’est le printemps des cœurs,la saison gracieusefaisant éclore dans les arbresles bourgeonset fleurir la romancedans les allées joliesde l’espérance ! © Monique-Marie Ihry – 16 février 2025 – (Toile de l’auteure intitulée « Printemps » – huile sur toile 80 x 40 cm -)
Sur le sable gisant
Sur le sable gisant Je regarde la mer houleusese rapprocher progressivement de la plage.Ses courts et fréquents gémissementsrecouvriront bientôt le chant miséricordieuxque les vagues offrent à l’esquive du soir.Peu à peu, la marée avance sur mon cœurprisonnier de la nuit dans l’absence de toi.En cadence, la mer danse et même festoiejusqu’à me provoquer de ses… Poursuivre la lecture Sur le sable gisant
Ne serait-ce
Ne serait-ce L’amour est revenu sur le seul de ma viefleurir mon cœur fané au cours de longs hivers.Dans le vase, les fleurs, jolis bouquets de vers,font éclore à nouveau mon âme inassouvie.L’amour s’est installé aux portes de mon cœur,je veux y croire encore aux portes de la vieillesse,délivrée de langueur, renaître à ma détresse,m’immoler… Poursuivre la lecture Ne serait-ce
La feuillée
À l’ombre d’une feuillée centenaire,voguaient les flots paisibles du Canal du Midi.Sous une barque nonchalanteparaissait l’onde de l’après-midi.C’était un jour de mai, à l’aube,quand les platanes du canalreflètent leur robe de rosée matinalesur l’eau calme ensommeillée.C’était au chant gai de l’aurore,près du pont où passent les pénichessur l’onde à peine réveillée,un matin balancé par une… Poursuivre la lecture La feuillée
Jeune beauté
(Sonnet) Vous étiez beau, mon cher, magnifique, élégant,Fier, délicat, selon ce bien savant dosageDans le sourire ému parant votre visage,Tantôt cadenassé, parfois extravagant. Si dans mon souvenir vous arboriez un gant,Leur cuir vous épousait comme un doux paysageSe love à l’astre roi venu tel un présageCaresser votre peau d’un bienfaisant onguent… Il me vint à… Poursuivre la lecture Jeune beauté
Soir d’hiver
Il me comblade mille et un baisers inquiets,comme s’il présentaitla proche fin de notre univers.C’était un soir d’hiverà la lumière fragiled’une chandelle.Fleurs au cœur de l’hiver,chacun de ses baisersm’emporta pour toujoursvers les douces profondeursd’une éternité… © Monique-Marie Ihry – 4 décembre 2023 –
De givre et d’espérance
(Sonnet) Deux fébriles bouleaux sur la plaine endormie,Tout au fond du chemin, près du petit lavoir,L’un et l’autre enlacés semblent ne plus avoirAu comble de l’hiver un soupçon d’accalmie… Frissonnant d’amertume et frêle anatomie,Dans leur manteau de givre, ils ne peuvent mouvoirLe ramage engourdi, ni même concevoirDe recouvrer céans leur noble académie. Je me souviens… Poursuivre la lecture De givre et d’espérance
Nuit de Sèvres
… Il me sembla percevoirle souffle discret d’un « je t’aime entre tes lèvresavides et gourmandes.Mais il s’agissait bien làd’une faible ébauche échappéebien malgré toidans le soupir de cette Nuit de Sèvres,fragile nuit de porcelaineoù naît et disparaîtle mirage d’une romanceavortée avant même d’être née… Au berceau de tes brasô combien éphémères,je caressai longuementce rêve impalpable, illusoire,de… Poursuivre la lecture Nuit de Sèvres
Lorsque dans l’ombre obscure… (Gustavo Adolfo Bécquer)
XXVIII. [Lorsque, dans l’ombre obscure] Lorsque, dans l’ombre obscure,une voix égarée murmureen troublant son calme douloureux,si au fond de mon âmeje l’entends doucement résonner,dis-moi, est-ce le vent qui se plaintdans ses virevoltes, ou sont-ce tes soupirsqui en passant me parlent d’amour ? Lorsqu’à ma fenêtre le soleilrouge brille dans le matin,et que ton ombre évoque mon amour,si… Poursuivre la lecture Lorsque dans l’ombre obscure… (Gustavo Adolfo Bécquer)