Je suis une statue de marbreinstallée, qui plus est,depuis deux siècles et demi,sur la Place des Armes.J’ai vu passer une révolution,une guerre et puis bien d’autres.En bonne apôtreje me suis pourtant mise à croire en la vieautant que portent en mon cœurles rimes de l’espoir.J’ai vu tomber des mortscroyant eux-mêmes en un juste sort,j’ai vu… Poursuivre la lecture J’ai vu…
Catégorie : poème en français
A pesar de los pesares
A pesar de los pesares A pesar de los pesares,del horror de las guerras,de la miseria y del dolor,seguirá floreciendo la blanca rosa del albaporque la vida es : así. Al lado del rosal inmaculado florecido,Sangriento, sigue corriendo el río…Muerte soñolienta y solitaria del corazón…Desnudas, lloran las hojas primaveralesbuscando en vano el árbol de la… Poursuivre la lecture A pesar de los pesares
L’amour, les baisers se sont tus…
(Chanson) Je l’ai connu au temps des rosesC’était, c’était le gai printempsLorsque fleurissent les baisersSur les lèvres des jeunes filles.C’était, c’était le beau printempsC’était cette époque où l’on oseSemer, semer de fous baisersDans les sillons de l’espérance.C’était avec toi mon amourLorsque fleurit l’or du printempsEt que germent les rouges rosesSur les buissons de l’innocence.Depuis il… Poursuivre la lecture L’amour, les baisers se sont tus…
De longs filets d’espoir
Je jette mes longs filets à la merespérant recueillir quelques bribes d’espoir,espoir infime de te serrer à nouveaudans le doux berceau de mes bras.Mais mes filets ne récoltent que quelques brins,brins de souvenirs épars et bienheureuxqui glissent et filent aussitôt entre les mailles,mailles entrelacéescomme l’étaient alors nos deux cœurs,cœurs mêlés de passion et de paix,de… Poursuivre la lecture De longs filets d’espoir
Si de l’oiseau
Si de l’oiseau j’avais les ailes,Je m’envolerais vers la lune,Allumerais mille chandellesPour illuminer ta nuit brune. Si de l’oiseau j’avais le beau,Le plus joli des bleus plumages,Je repeindrais le gris rideauDe la nuit en joyeux ramages. Si de l’oiseau j’avais les chants,Je chanterais les ritournellesSemant ainsi la fleur des champsDans le cœur lourd des demoiselles.… Poursuivre la lecture Si de l’oiseau
Si…
Je voudrais des oiseaux avoir les ailesqui me porteraient vers toiMON AMOUR.Je voudrais, à tire-d’aile, vers toim’envoler,fendre le ciel de l’universpour me blottir CONTRE TON CŒUR.Puissent ces versparvenir jusqu’à ton nid du ciel,puisse l’aube de mes motsvaincre le désert incommensurablede la nuit et de ses maux,dominer cet infini,cette langueur sempiternellequi nous sépare À JAMAIS… !… Poursuivre la lecture Si…
Tel l’arbre mort
‒ Je suis tel l’arbre mort de l’hiver,sans feuilles et sans crissur le chemin muet de la tombe,espérant toutefois renaître un jour,ici ou là, au printempsou bien encore jamais…et j’épanche mes longues branchesdénudées et frileusessur le pré désolé de la solitude.Trop frêle pour me reproduire en ombre,m’effaçant peu à peu de la vie,m’inclinant sous les… Poursuivre la lecture Tel l’arbre mort
Au bouquet fané
Que reste-t-il de nos amours,de ces jours bénisoù fleurissait l’auroredans l’écrin de nos cœursbercés de folles espérances ?Ta présence n’est plus,mon amour,au creux de l’oreillermais l’on y devine encoreton visage ensommeillé,ces baisers ensoleillés de l’aube,bouquet désormais fanéaux roses enlacéesmi-visibles,mi-effacées,prêtes à s’envoler flétriesdans la plainte désespérée,du vent… © Monique-Marie Ihry – 7 août 2014 – (Toile… Poursuivre la lecture Au bouquet fané
Chimères
J’ai cherché dans le vin des plaisirs capiteux,comme pour oublier des souvenirs houleux.Je me suis étourdie aux baisers des aurores,ai succombé aux feux sur l’autel du remords,me suis lovée menue dans des bras musculeuxtelle une louve au seuil de l’antre crapuleux,m’abandonnant entière aux hasards des transportsconférés par l’alcool, ses viles métaphores. Sur les quais vaporeux… Poursuivre la lecture Chimères
Sur l’aile d’un mirage…
Se laisser porter sur l’aile velours d’un mirage,s’abandonner peu à peu au souffle discretd’une brise légère…Ainsi transportée vers de paisibles rivages,dans le murmure tendre du silence de la nuit,se livrer à l’oubli, dans un dernier soupir…Un soupir, une pause, une délivrance,loin des romances illusoires et des aubes sans espoir,loin de l’ignominie, des outrages, la jalousie,… Poursuivre la lecture Sur l’aile d’un mirage…