La corniche

Les siècles avaient déposédans la mer de Sète leurs rocherset les vagues allaient et venaient en fracasde leur écume blanche frottersur la pierre usée à force de résisterà l’affront perpétuel.Le ciel semblait bénir le sempiternell’entêtement des flotset l’onde continuait son va-et-vient,exécutant sa danse sonore avec entrainsur la roche docile et muette.Quelques mouettes fendaient le ciel,plongeant… Poursuivre la lecture La corniche

Un matin d’août

Bientôt viendra l’automnedéposer sur les arbres sa blondeuret déposséder peu à peu les branchesde leurs feuilles endimanchées.Bientôt viendra mon cœurpoussé par le vent de septembreà s’immoler au chant monotonedu mystère de la nuit,cette nuit qui terre les âmes esseuléesdans son antre de douleurafin qu’elles hibernent longuementdans l’ivresse d’une longue mélancolie.Bientôt, sous les branches du trembledénudées… Poursuivre la lecture Un matin d’août

A dos pasos de una viña (A deux pas d’une vigne)

A dos pasos de una viña El día y sus perfumes de otoñales languideces ofrecían a nuestra mirada su perturbadora belleza. A lo lejos, un castaño impregnado de realeza hendía la aurora con su bello color dorado. Había también un pájaro migratorio haciendo una pausa antes de regresar hacia cielos más clementes, y flamencos rosas… Poursuivre la lecture A dos pasos de una viña (A deux pas d’une vigne)

Como una rosa (Telle une rose)

Como una rosa Hace algunas semanas aún, bella desde la aurora, desplegando con gracia su blanca corola en el altar inmaculado de la esperanza, la rosa se balanceaba serena al ritmo de una brisa suave, abandonada a las dulces promesas del día. Llegada la tarde, su vestido de ahora en adelante frágil, navegando casi siempre… Poursuivre la lecture Como una rosa (Telle une rose)

Au printemps des cœurs

Au printemps des cœurs Le premier amandier vient de fleurirmon amour,c’est le printemps des cœurs,la saison diaphanefaisant éclore dans les arbresles bourgeonset fleurir les romancesdans les allées joliesde la vie et de l’espérance ! © Monique-Marie Ihry – 15 juillet 2017 – (Illustraition de l’auteure – Huile sur toile intitulée « Printemps  » – Huile sur… Poursuivre la lecture Au printemps des cœurs

Hiver

L’arbre pleureet la feuille et l’oiseau,mai et la fleur d’un unique poème,et dans le ciel se meurentles cendres d’un bouquet d’étoiles.Dans le froid installéle voile de la nuitprofane l’espoir,confesse sa mélancolieagenouillé sur les marches du temps,crucifié sur l’autel sacrilègede l’hiver. L’arbre nupleure l’oiseau,et seul,agoniseau chant de l’hiver… © Monique-Marie Ihry – 31 mars 2017 –… Poursuivre la lecture Hiver

Soleil d’avril

Mon amour est une statue de neigeet la statueau soleil d’avrilfond, fond, fond !Il ne restera bientôtde la froide statuequ’une flaque d’azursur le sol maculédisparue bien trop tôtdans le printemps renaissant…Et la statuefond, fond, fond !Rien n’y fait,ni les flocons de neigeet leur velours fragilerecouvrant la robeimmaculée du soir,ni les frimas renaissantsdu crépusculene la reconstruiront.La… Poursuivre la lecture Soleil d’avril

Le fandango des vagues

Absorbé dans la douce félicité de ses pensées,la poète rêve, se souvient des jours à deux… … Une fleur d’amandier dans les cheveux,elle allait sage dans les allées de l’insouciance.Elle venait à la plage comme on va à l’espérance,c’était là son unique vœu.Le printemps rayonnait, des arbres bourgeonnaientet dans les branches les oiseauxsifflaient en composant… Poursuivre la lecture Le fandango des vagues

Éveil de l’aurore

Le printemps émergeait dans une paix bénieL’aurore sommeillait dans le froid matinalEt la rose attendait depuis son piédestalL’instant d’offrir au monde une grâce infinie Dans le murmure doux de l’éveil de l’auroreUne fleur déplia sa robe vers le cielUne rose venait d’éclore à l’arc-en-cielL’aube d’offrir au jour sa blonde anaphore © Monique-Marie Ihry – 6… Poursuivre la lecture Éveil de l’aurore

Un beau jour au mois d’août

Dans les prés endormis où le calme repose la campagne assoupie semble faire une pause. Le soleil est parti rejoindre l’horizon puis il a disparu emportant son blason. Peu à peu dans la nuit où s’étiole la rose résonne dans mon cœur un refrain bien morose. Il me faut oublier l’été, sa floraison, les feux… Poursuivre la lecture Un beau jour au mois d’août