Au dernier jour

Au dernier jour Il me semble entrevoir un ange de lumière.Il s’arrête un instant, d’une voix coutumièreMe dit soudain ces mots : « Ma belle amie, le tempsEst venu. Viens à moi. Là-bas près de l’étangOù nous fûmes heureux, il est une fontaineGazouillant doucement. L’entends-tu si lointaineFredonner notre chant ? Viens, prends cette main,Allons nous… Poursuivre la lecture Au dernier jour

Éveil de l’aurore

Le printemps émergeait dans une paix bénieL’aurore sommeillait dans le froid matinalEt la rose attendait depuis son piédestalL’instant d’offrir au monde une grâce infinie Dans le murmure doux de l’éveil de l’auroreUne fleur déplia sa robe vers le cielUne rose venait d’éclore à l’arc-en-cielL’aube d’offrir au jour sa blonde anaphore © Monique-Marie Ihry – 6… Poursuivre la lecture Éveil de l’aurore

Au souvenir d’elle, mai 1918

Dès l’aube,dans la plaine endormielà-bas où le soleil repose,les canons se sont tusaprès le grand tourment.Un printemps fleuri exhaleles senteurs heureuses de la vie.Les oiseaux font leur nid,la nature renaît ici et làet partout.Les heures défilent,une à une,lentement,et puis la nuit se posesur la plainedoucement. Dans le souvenir d’elleau chant du crépuscule,voguant sur l’onde paisible… Poursuivre la lecture Au souvenir d’elle, mai 1918

Et chavira mon cœur

Ses yeux paraissaient surgir de l’aurore.Il était beau et semblait… Comment dire ?merveilleux.Mon cœur chavira soudaindans les méandres de l’espoir.Je me voyais côtoyant des chimères,voguant sur l’onde de la merà cent lieues de mon défunt chagrin.M’abandonner au vent dans ses mains,me laisser emporter par la vagued’un non-retour devint à cet instantle mirage d’un possible.Je m’enfuis… Poursuivre la lecture Et chavira mon cœur

Et chavira mon cœur

Ses yeux paraissaient surgir de l’aurore.Il était beau et semblait… Comment dire ?… Merveilleux !Mon cœur chavira soudaindans les méandres de l’espoir.Je me voyais côtoyant des chimères,voguant sur l’onde de la merà cent lieues de mon défunt chagrin.M’abandonner au vent dans ses mains,me laisser emporter par la vagued’un non-retour devint à cet instantle mirage d’un… Poursuivre la lecture Et chavira mon cœur

Un beau jour au mois d’août

Dans les prés endormis où le calme reposeLa campagne assoupie semble faire une pause.Une épine acérée me lacère le cœurEt la rose se meurt au chant d’une rancœur. Tu ne reviendras plus fouler les nuits éclosesEmprunter avec moi les chemins grandiosesOù fleurissaient nos joies, baisers sages et fousSur les sentiers rêvés d’un beau jour au… Poursuivre la lecture Un beau jour au mois d’août

Un beau jour au mois d’août

Dans les prés endormis où le calme repose la campagne assoupie semble faire une pause. Le soleil est parti rejoindre l’horizon puis il a disparu emportant son blason. Peu à peu dans la nuit où s’étiole la rose résonne dans mon cœur un refrain bien morose. Il me faut oublier l’été, sa floraison, les feux… Poursuivre la lecture Un beau jour au mois d’août

Au crépuscule de l’amour

Je sais désormais que tu ne reviendras pas,je sais qu’à moi tu ne seras plus,car l’on ne revient jamais de la contrée éloignéedes amours mortes…Il ne reste des jours heureuxque de rares feuilles flétries, maculées,éparses, s’accrochant sur les longues branchesépuisées de notre idylle.Dans le soir abandonné,pleure une guitare longuement.Elle larme comme la merdont les vagues… Poursuivre la lecture Au crépuscule de l’amour

De longs gants de velours

Des gants de velours Il n’est de souvenirs que les heureux instantsQui fleurirent la vie de précieux printemps,Et l’on ne peut verser dans une paix sereineLorsque sévit la nuit martelant de son renneLe dos voûté fourbu de lointaines amours,Fût-ce-t-il avec des gants, des gants de velours… © Monique-Marie Ihry – 8 juillet 2015 –