Mais…

Mais… Mon cœur épanche ce matinsa rose mélancolie.C’est dimanche, c’est certain,un jour où tout se pose,où chacun fait une pause… Mais.L’automne a décidé de déposerlui aussi ses valisesdans les allées du jardin de l’espérance,et je sais que plus jamais tu ne reviendrasau temps des cerisesfouler avec moi le grand jardindes nobles insouciances…Tu es parti un… Poursuivre la lecture Mais…

L’ambre feuillée

Le jour et ses parfums d’automnale langueuroffraient à nos regards leur troublante beauté.Au loin un châtaignier empreint de royautépourfendait l’aurore de sa belle blondeur.Il y avait aussi un oiseau migrateurfaisant la pose bleue de la fin d’un été,et des flamants roses dont la solennitéharmonisait l’azur d’un étang protecteur.Le canal du Midi orné de ses platanesà… Poursuivre la lecture L’ambre feuillée

Les puits de la mémoire de José María Molina Caballero

Je vous propose aujourd’hui ce très beau poème du grand poète et éditeur espagnol José María Molina Caballero, traduit par mes soins à sa demande, et faisant partie du recueil « Medidas cautelares (Mesures préventives) paru en novembre 2021 aux Éditions Ánfora Nova, de Rute (Espagne). Ce recueil a été traduit par mes soins par… Poursuivre la lecture Les puits de la mémoire de José María Molina Caballero

Liberté

Envie de sortir,de prendre ma voiture et de voir défiler les arbres,regarder les vignes enfanter leurs jeunes feuilles,m’éblouir de ce camaïeu de verts ensoleillésque la nature nous offre sur l’autel consacré du printemps,m’étourdir du chant des oiseaux, de leurs trilles enjoués,de la symphonie des fleurs dans les champs,et renaître à l’espoir, ne serait-ce qu’une seule… Poursuivre la lecture Liberté

L’amour amertume (Del amor amargo)

L’amour amertume Lasse de s’affronter en vainau destin, ma peinese retire en rugissant comme la mer,brandissant la bannière sanglanted’un ciel amer et rougeâtre.Mon cœur,mon pauvre cœurvagabond courtsur les vagues de sang,fou, muet, mis à nu,en deuil, sans mots,pleurant son amour perdudans la noire nuitsanguinolente de l’hiver…Cœur sans ailes,tel un oiseau blesséerrant dans la nuitde l’amour… Poursuivre la lecture L’amour amertume (Del amor amargo)

Printemps

Dans le petit jardin offert à l’heure matinale,un lilas se pavane à l’envi, jalousetoutes les fleurs des champs.Dans l’aurore il épouseau fil de ses désirs leur grâce virginale…Dans la prairie d’Arras, beauté matutinalebalancée par le vent, la rosée va brodantsur la robe des fleurs mille perles d’étoiles,sur leur corolle ivoirine dessinela promesse d’un jour bercé… Poursuivre la lecture Printemps

Printemps

Dans le petit jardin offert à l’heure matinale,un lilas se pavane à l’envi, jalousetoutes les fleurs des champs.Dans l’aurore il épouseau fil de ses désirs leur grâce virginale…Dans la prairie d’Arras, beauté matutinalebalancée par le vent, la rosée va brodantsur la robe des fleurs mille perles d’étoiles,sur leur corolle ivoirine dessinela promesse d’un jour bercé… Poursuivre la lecture Printemps

Depuis la nuit des temps

La mer déploie la chevelure diffusede ses vaguessur le turquoise de sa robequi ondule, danse, avancevers le sable de la plage,délaissant au passageune dentelle accrochée à son blanc jupon.Elle s’attarde un peu sur le sableavant de repartir flirter vers l’horizon,le volant froissé, la jupe relevéevers sa poitrine haletante,se lovant à la houle,ondulant de ses vagues… Poursuivre la lecture Depuis la nuit des temps

Une fleur à tes lèvres

Un oiseau de lune amèreest venu cueillir une fleur à tes lèvresà peine écloses au corail de l’amour.De son bec, il picora la verte tigedu coquelicot de tes mots,les reléguant à cette longue absencedont le temps n’a que faire,nourrissant mon cœur à l’enfersempiternel d’une douleur immuable.Comme il vint,l’oiseau tout simplement s’en futemportant la fleur exquise… Poursuivre la lecture Une fleur à tes lèvres

L’amer des grands fonds

Mon cœur s’est réfugié au berceau de la merafin d’oublier du passé le tourment.Mais dans le puits obscur de cet antre liquide,il se retrouva sur une couche de boue,collé bien malgré lui, maculé jusqu’au cou,sans espoir d’émerger pour rejoindre le présent.Les déesses vagues, au-dessus de sa tête,rivalisaient de leur écume dentelledont les chevelures blanches ensemble… Poursuivre la lecture L’amer des grands fonds