Et chavira mon cœur

Ses yeux paraissaient surgir de l’aurore.Il était beau et semblait… Comment dire ?Merveilleux !Mon cœur chavira soudaindans les méandres de l’espoir.Je me voyais côtoyant des chimères,voguant sur l’onde de la merà cent lieues de mon défunt chagrin.M’abandonner au vent dans ses mains,me laisser emporter par la vagued’un non-retour devint à cet instantle mirage d’un possible.Je… Poursuivre la lecture Et chavira mon cœur

Au chant des vagues (poème commenté)

Au chant des vagues Viens et prends cette main, allons au chant des vaguesCélébrer notre amour, libérons-nous du temps.Ensemble et dévêtus, profitons de l’instant,Jetons-nous dans la mer, allons au creux des vagues. Allons chanter la vie et berçons notre amourSur l’onde de flots blonds dans l’horizon d’un rêve,Abreuvons-nous du soir, buvons à notre sève,Enivrons-nous avant… Poursuivre la lecture Au chant des vagues (poème commenté)

Sur l’aile d’un nuage

Je ne désire pas abandonner mon corpsAu cortège de vers attendant mon trépas,Et je m’inscris en faux contre ce triste sortQui consiste à pourrir comme un vulgaire appât.Quand faiblira mon cœur aux portes de la mort,Revêtez-moi alors d’une aube d’apparat,Emportez-moi céans dans un heureux transportCélébrer l’aurore dans le feu de ses bras.Promettez-moi ensuite en chœur… Poursuivre la lecture Sur l’aile d’un nuage

« Au chant du cygne », poème commenté par le Pr Mohamed Salah Ben Amor

Au chant du cygne I La mort, tel un oiseau de proieDéploya ses ailes immenses.Ses serres avec véhémenceGriffèrent l’harmonie de soieRecouvrant les vagues azurD’ombres argentées, lumineuses.De ses longues ailes flâneusesL’oiseau de mort au regard durFendit le bleu miroir de l’onde,Puis rebondit d’un coup de reinVers les hauts cieux faits d’airainLaissant mon âme vagabondeVoguer, pour un… Poursuivre la lecture « Au chant du cygne », poème commenté par le Pr Mohamed Salah Ben Amor

« Symphonie matinale », poème commenté

« Symphonie matinale », poème commenté par le regretté Pr et critique littéraire tunisien Mohamed Salah Ben Amor Symphonie matinale Palavas s’éveillait dans un concert ailéLes goélands dansaient un ballet étoiléLa mer allait, venait dans une valse bleueDéposant à ses pieds en offrande immaculéeLe feston d’une fine dentelle satinQui s’immolait avec grâce dans le matin.L’écume s’effaçait pour… Poursuivre la lecture « Symphonie matinale », poème commenté

 » Posée sur un nuage « , poème commenté

Mon poème  » Posée sur un nuage « , poème commenté par le regretté Pr et critique littéraire Mohamed Salah Ben Amor Posée sur un nuage […]Elle oublia les coups, enterra sa souffranceDans l’abîme du cœur où se noient en fracasLes larmes de l’outrage, puis voua au trépasLes armes du chagrin et leur vile attirance. Sur… Poursuivre la lecture  » Posée sur un nuage « , poème commenté

Vent d’automne

Dans le cœur de l’automnesouffle un vent mélodieux et beauqui parle de vie,chante l’espoir.C’est la caresse du soir,promesse d’un possibleloin des jours amerssur les flots douxde la mer.C’est la main tendue de l’ange,un souffle de viesur une page promise… © Monique-Marie Ihry – 28 décembre 2013 – (Extrait de mon recueil de poésie  » Au… Poursuivre la lecture Vent d’automne

Sans titre

Dans la nuit de l’hiver, la pluie verse son urnesur la rivière en pleurs qui flanche sous la peine.C’est le soir qui se noie débordant sur la plaine,les étoiles trempées s’éteignent une à une.Le vent en rafales s’infiltre entre les branches.Le spleen larmoie, l’obscur gémit sa solitudeet, dans la cheminée, un feu par habitudetente de… Poursuivre la lecture Sans titre

« Rimes d’autrefois », poème commenté

Ce poème que j’ai écrit dernièrement a été traduit en arabe par le Pr Mohamed Salah Ben Amor et publié dans une revue américaine. Qu’il en soit vivement remercié ! Vous trouverez ci-dessous la critique de ce poème écrite par le regretté Pr Mohamed Salah Ben Amor. Rimes d’autrefois Sur tes lèvres j’entrevois un au… Poursuivre la lecture « Rimes d’autrefois », poème commenté

L’été n’est point mort

L’été n’est point mort L’été n’est point mort, l’été respire encore. J’ai vu ce matin éclore une rose alanguie qui aspirait l’air marin, espérant ainsi trouver dès l’aube la force de s’épanouir enfin. Elle s’ouvrit peu à peu dans la douceur ambiante et déploya sa robe de dentelle et d’or, telle une danseuse accomplissant une… Poursuivre la lecture L’été n’est point mort