Il me comblade mille et un baisers inquiets,comme s’il présentaitla proche fin de notre univers.C’était un soir d’hiverà la lumière fragiled’une chandelle.Fleurs au cœur de l’hiver,chacun de ses baisersm’emporta pour toujoursvers les douces profondeursd’une éternité… © Monique-Marie Ihry – 4 décembre 2023 –
Catégorie : amour
Soir d’hiver
Soir d’hiver Il me comblade mille et un baisers inquiets,comme s’il présentaitla proche fin de notre univers.C’était un soir d’hiverà la lumière fragiled’une chandelle.Fleurs au cœur de l’hiver,chacun de ses baisersm’emporta pour toujoursvers les douces profondeursd’une éternité… © Monique-Marie Ihry – 4 décembre 2023 – (Illustration de l’auteure : « Nicolas » (2015) – huile sur toile… Poursuivre la lecture Soir d’hiver
De givre et d’espérance
(Sonnet) Deux fébriles bouleaux sur la plaine endormie,Tout au fond du chemin, près du petit lavoir,L’un et l’autre enlacés semblent ne plus avoirAu comble de l’hiver un soupçon d’accalmie… Frissonnant d’amertume et frêle anatomie,Dans leur manteau de givre, ils ne peuvent mouvoirLe ramage engourdi, ni même concevoirDe recouvrer céans leur noble académie. Je me souviens… Poursuivre la lecture De givre et d’espérance
Si les peuples, ensemble, poème extrait du recueil du même nom : Grand Prix des Poètes Lorrains 2023
Si les peuples ensemble Si la Paix faisait loi dans un monde sans pleursDélivré pour toujours des grands maux de la sphère,Si les êtres vivants repeuplaient l’atmosphèreDe bonté, de beauté, de forêts et de fleurs… Par la fente de marbre au tombeau des douleurs,Si les gémissements que la mort vocifèreSe muraient d’un silence et que… Poursuivre la lecture Si les peuples, ensemble, poème extrait du recueil du même nom : Grand Prix des Poètes Lorrains 2023
Nuit de Sèvres
… Il me sembla percevoirle souffle discret d’un « je t’aime entre tes lèvresavides et gourmandes.Mais il s’agissait bien làd’une faible ébauche échappéebien malgré toidans le soupir de cette Nuit de Sèvres,fragile nuit de porcelaineoù naît et disparaîtle mirage d’une romanceavortée avant même d’être née… Au berceau de tes brasô combien éphémères,je caressai longuementce rêve impalpable, illusoire,de… Poursuivre la lecture Nuit de Sèvres
Même si rêve est court…
Je veux rêver de toi, côtoyer cette emphase,Sentir battre mon cœur en de parfaits accords,Vibrer comme la corde à l’archet de ton corps,Gémir au son de l’âme et sombrer dans l’extaseComme il me plut ce jour où fleurit ton amour… … Comme il me plut ce jour où fleurit ton amour,Me perdre en tes secrets,… Poursuivre la lecture Même si rêve est court…
Lorsque dans l’ombre obscure… (Gustavo Adolfo Bécquer)
XXVIII. [Lorsque, dans l’ombre obscure] Lorsque, dans l’ombre obscure,une voix égarée murmureen troublant son calme douloureux,si au fond de mon âmeje l’entends doucement résonner,dis-moi, est-ce le vent qui se plaintdans ses virevoltes, ou sont-ce tes soupirsqui en passant me parlent d’amour ? Lorsqu’à ma fenêtre le soleilrouge brille dans le matin,et que ton ombre évoque mon amour,si… Poursuivre la lecture Lorsque dans l’ombre obscure… (Gustavo Adolfo Bécquer)
Je l’ai aimé…
Je l’ai aimé 3850 Je l’ai aimé,Dieu comme je l’aime encore !S’il vit toujours dans un coin de la Terre,si la Terre avait ce bonheur d’accueillirde nouveau ses pas,j’aimerais m’envoler jusqu’à lui,et portée par le souffle léger d’une brise,tel un petit papillon transparent,je me poserais tendrement sur ses épaules. Peut-être me verrait-il,sans doute ne me… Poursuivre la lecture Je l’ai aimé…
Sur la vague d’un songe
(Sonnet) Sous le charme opalin d’une rime éphémère,Je me laissai porter par les flots de ton cœurAu vertige absolu d’une douce liqueurOù tout devient tranquille, apaisement, chimère… À des mille et des cents de ma province amèreOù la guerre assassine impose son vainqueur,Sous les chants des oiseaux, le baume de leur chœur,Je rêvais d’une paix,… Poursuivre la lecture Sur la vague d’un songe
J’irai au bois
(Sonnet) Je voudrais de la main caresser l’arc-en-ciel,Colombe me poser sur un nuage rose,Frôler la belle étoile où mon aimé repose,Quitter ce monde laid, rallier l’essentiel. Il me faut cependant dans le superficiel,Composer le futur à la rime morose,Semer des mots d’espoir en mon jardin de prose,De l’instant supporter le vide artificiel… Lorsque viendront l’avril… Poursuivre la lecture J’irai au bois