Sur la vague d’un songe

(Sonnet)

Sous le charme opalin d’une rime éphémère,
Je me laissai porter par les flots de ton cœur
Au vertige absolu d’une douce liqueur
Où tout devient tranquille, apaisement, chimère…

À des mille et des cents de ma province amère
Où la guerre assassine impose son vainqueur,
Sous les chants des oiseaux, le baume de leur chœur,
Je rêvais d’une paix, l’Éden que l’on vénère.

La mer me vint à l’aide en pansant mon chagrin.
Un bonheur attendu composa ce refrain
Conté par la colombe à la robe jolie.

Sous le soleil d’avril, d’un bel apaisement,
Dans le jour fait aurore, une douce folie
Triompha de mon âme à l’abri du tourment…

© Monique-Marie Ihry – 22 mai 2022 –

(Toile de l’auteure intitulée « Nokolaï » (2015))

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