Mourir d’un seul baiser 2506 Mourir d’un seul baisersuccomber à ton cœurau brasier du regard… © Monique-Marie Ihry – 25 février 2017 –
Étiquette : amour
A veces (Parfois)
A veces A veces, me gusta pensarque estás a mi lado,invisible,susurrándo la suave cancióndel viento… © Monique-Marie Ihry – 31 de enero de 2017 – * Parfois Il me plaît parfois de penserque tu es à mes côtés,invisible,me susurrant la douce chansondu vent… © Monique-Marie Ihry – 31 janvier 2017 – (Illustration de l’auteure « Délices… Poursuivre la lecture A veces (Parfois)
Les mots bleus
Voguer avec toi, mon amour,sur l’onde de mots bleus,ceux que l’on peint avec la joie,ces mots des jours heureuxsous le soleil des rêves partagés.Voguer avec toi, mon cœur,sur un flot de mots joyeux,emportés par les riresvers la rive azur de l’âme.Oublier le monde et sa facondepour vivre intensément notre foi,rien que toi et moisur un… Poursuivre la lecture Les mots bleus
De pierre et de papier
Je me suis fait un cœur de pierrepour ne plus souffrir.Je l’ai refermé avec une clefque je garde éloignée de ma peineentre deux livres serréesur une étagère.Mais je sens déjà poindre en moile bourgeon d’une fleurouverte aux affres de la vieofferte gracile à l’hiver.Et la pierre de s’ouvrirlentement, mais sûrementau gel du crépusculesous le regard… Poursuivre la lecture De pierre et de papier
Cueillir l’étoile
Ce soir, j’irai cueillir l’étoile,celle qui éclaire les sentiersles plus nobles du cœur.J’en cueillerai une, puis deux, mille… !en ferai tout un bouquetpour illuminer mes jours solitaires.Ainsi parée contre l’obscurité,je pourrai cheminer sereinementsur les allées du crépuscule.Ce sera comme un printempsau cœur de la brume,une aube éternellelorsque vient à périr le jourorphelin de toi. Ce soir,… Poursuivre la lecture Cueillir l’étoile
Déluge
Ô peine qui délugeet déferle par la porte béante de l’âme…Il est des jours où le regard longuementruisselle sa lente souffrance,il est des peines intensesque rien ne saurait tarirsinon la chaleur d‘un possible. Lorsque l’amour n’est plusqu’une infime peau de chagrin,qu’expirent les flammesau foyer tari du souffrir,quand l’espoir rompu aux braisesn’est plus que cendreau cœur… Poursuivre la lecture Déluge
Soleil d’avril
Mon amour est une statue de neigeet la statueau soleil d’avrilfond, fond, fond !Il ne restera bientôtde la froide statuequ’une flaque d’azursur le sol maculédisparue bien trop tôtdans le printemps renaissant…Et la statuefond, fond, fond !Rien n’y fait,ni les flocons de neigeet leur velours fragilerecouvrant la robeimmaculée du soir,ni les frimas renaissantsdu crépusculene la reconstruiront.La… Poursuivre la lecture Soleil d’avril
De velours et de moire
De velours et de moire Elle avait des yeux de velours et de moire, de ceux dont on rêve, de ceux dont on se meurt… Elle était à la fois douce et contradictoire. De velours elle avait le teint. De la moire elle était le brillant enjôleur. Elle était parfois grave, tantôt tendre ou pleurs… Poursuivre la lecture De velours et de moire
Au dernier jour
Au dernier jour Il me semble entrevoir un ange de lumière.Il s’arrête un instant, d’une voix coutumièreMe dit soudain ces mots : « Ma belle amie, le tempsEst venu. Viens à moi. Là-bas près de l’étangOù nous fûmes heureux, il est une fontaineGazouillant doucement. L’entends-tu si lointaineFredonner notre chant ? Viens, prends cette main,Allons nous… Poursuivre la lecture Au dernier jour
Au souvenir d’elle, mai 1918
Dès l’aube,dans la plaine endormielà-bas où le soleil repose,les canons se sont tusaprès le grand tourment.Un printemps fleuri exhaleles senteurs heureuses de la vie.Les oiseaux font leur nid,la nature renaît ici et làet partout.Les heures défilent,une à une,lentement,et puis la nuit se posesur la plainedoucement. Dans le souvenir d’elleau chant du crépuscule,voguant sur l’onde paisible… Poursuivre la lecture Au souvenir d’elle, mai 1918