Amour, amor, amer,
les larmes rejoignent la mer,
vont viennent et reviennent
par vagues successives.
Quelques unes écument leur rage
en dentelle surannée sur la plage,
repartent puis reviennent
inlassablement noyer le cœur désert.
En bourrasques, le vent vient et revient
malmenant la peine, sa douleur,
étouffant une longue plainte
puis repart dans la tourmente du soir
balayer la plaine de son sceau.
Amour amer
qui suffoque par vagues, invoque le ciel
pour délivrer l’âme solitaire
de la tourmente de ses maux
livrée aux larmes amères
de l’amour allé…
© Monique-Marie Ihry – 2 février 2009 –