Cueillir l’étoile

Ce soir, j’irai cueillir l’étoile,celle qui éclaire les sentiersles plus nobles du cœur.J’en cueillerai une, puis deux, mille… !en ferai tout un bouquetpour illuminer mes jours solitaires.Ainsi parée contre l’obscurité,je pourrai cheminer sereinementsur les allées du crépuscule.Ce sera comme un printempsau cœur de la brume,une aube éternellelorsque vient à périr le jourorphelin de toi. Ce soir,… Poursuivre la lecture Cueillir l’étoile

Déluge

Ô peine qui délugeet déferle par la porte béante de l’âme…Il est des jours où le regard longuementruisselle sa lente souffrance,il est des peines intensesque rien ne saurait tarirsinon la chaleur d‘un possible. Lorsque l’amour n’est plusqu’une infime peau de chagrin,qu’expirent les flammesau foyer tari du souffrir,quand l’espoir rompu aux braisesn’est plus que cendreau cœur… Poursuivre la lecture Déluge

Soleil d’avril

Mon amour est une statue de neigeet la statueau soleil d’avrilfond, fond, fond !Il ne restera bientôtde la froide statuequ’une flaque d’azursur le sol maculédisparue bien trop tôtdans le printemps renaissant…Et la statuefond, fond, fond !Rien n’y fait,ni les flocons de neigeet leur velours fragilerecouvrant la robeimmaculée du soir,ni les frimas renaissantsdu crépusculene la reconstruiront.La… Poursuivre la lecture Soleil d’avril

Le fandango des vagues

Absorbé dans la douce félicité de ses pensées,la poète rêve, se souvient des jours à deux… … Une fleur d’amandier dans les cheveux,elle allait sage dans les allées de l’insouciance.Elle venait à la plage comme on va à l’espérance,c’était là son unique vœu.Le printemps rayonnait, des arbres bourgeonnaientet dans les branches les oiseauxsifflaient en composant… Poursuivre la lecture Le fandango des vagues

Fantôme

Le soir descend en son cœur.L’angoisse la prendPar la main doucementPuis l’attire brusquementDans les abîmes coutumiersDe la douleur.Le fantôme des coups ressurgitLa laissant bientôt à l’agonie,Celui des cris vocifèreSous la main leste de Lucifer.Elle tente de faire faceÀ ces souvenirs, leur récurrence,de remonter à la surface,Mais il n’y a de place en son cœurQue pour… Poursuivre la lecture Fantôme

Au jour le jour

Il est mort hiersans avoir confesséson manque de respect,sa violence,ses injures,sans avoir imploré,ne serait-ce qu’une seule foisun pardon.Dieu quant à luine lui pardonnera passes crimes,il ne le peut !L’homme aux poings d’acierpart donc pour l’Enferrejoindre Satan et ses disciples. Adieu bourreau ! Elle s’interdit toute émotion,mais la rage la prend.À nouveau elle se souvient.On n’oublie… Poursuivre la lecture Au jour le jour

Au fil de l’espérance

Elle dansait comme volent les feuillesSous les branches,D’abord ballottée dans le vent,Puis glissant doucementCorolle offerte vers le sol…Et puis, soudainement,D’un coup de hanche,Elle se relevait, aérienne ;Ailée, elle s’envolait,Zélée, virevoltait,D’une pirouette osaitUn instant se reposer,Et repartait d’un sautDans l’harmonie de l’aubeÀ la conquête des cœurs bouleversésPar la grâce délicate de sa transe.Elle dansait dans le… Poursuivre la lecture Au fil de l’espérance

Gangrène et choléra

L’automne comme une gangrèneRonge les arbres désolés,Les jours cléments s’en sont allésEt la pluie larme sur la plaine. Le ciel très lentement égrèneSon long chagrin sur la vallée,Les arbres à la cime affoléeGîtent sous le vent de la peine. La branche mise à nu a froid,La feuille à terre se lamente,Son agonie est lancinante… L’on… Poursuivre la lecture Gangrène et choléra

Diaboliques

Il en va de certains géniteurscomme des fléaux,ils frappent toujoursde façon prévisible ou aléatoire.C’est selon et ça fait mal…Le diable a beauavoir plusieurs visages,les coups font toujoursautant de ravagessur les cœurs innocents. © Monique-Marie Ihry – 26 novembre 2015 –