Sur la page de mon cœur

Sur la page de mon cœur Sur la branche fatiguée, desséchéede l’arbre de la vie,somnolent encorequelques feuilles isolées,languissantes.Tel le vent d’Autanexpirant sa ragesur la plaine,sans merci, balayantsur son passageles obstacles amerset encombrants,je me dois d’évincerles souvenirs enjouésla mer, ses douces et vaineschimères… Amants d’un jour,aimants de toujours,vivants ou mortsen mon cœur prisonniers… Et je vais… Poursuivre la lecture Sur la page de mon cœur

Au chant du crépuscule

Au chant du crépuscule Dans la campagne seule abandonnée au ventLe lys au front rêveur, ultime survivantD’un bel été se penche au chant du crépuscule,Respire les parfums que le soir véhiculeAvant de s’incliner, le port altier bien lasVers le sol maculé de feuilles sans éclat.L’automne dans le ciel estompe de sa brumeLes astres lumineux. La… Poursuivre la lecture Au chant du crépuscule

Perles du soir

Je partis chercher refugedans le silence des montagnes.Les étoiles, petits papillons de lumière,jouaient paisiblementagitant leurs ailes de luciolesdans l’azur obscur des cieux.Le vent chuchotait aux arbresde douces choseset la rosée de l’ombre déposaiten secretune à unesur les roses de mon cœurles perles opalines du soir,couronne ornant d’espoirmon lendemain solitaire. © Monique-Marie Ihry – 7 avril… Poursuivre la lecture Perles du soir

Charme périgourdin

Une petite porte ouvre sur le jardin. Sur le côté, un pot de géranium au rouge chaleureux ajoute au charme de l’endroit. Tout semble si calme et paisible, rien ne bouge. Une glycine pare harmonieusement la façade qui s’épanche dans la douceur de l’après-midi, confère à cette atmosphère un air empreint de douce quiétude. Des… Poursuivre la lecture Charme périgourdin

Tel l’arbre mort

‒ Je suis tel l’arbre mort de l’hiver,sans feuilles et sans crissur le chemin muet de la tombe,espérant toutefois renaître un jour,ici ou là, au printempsou bien encore jamais…et j’épanche mes longues branchesdénudées et frileusessur le pré désolé de la solitude.Trop frêle pour me reproduire en ombre,m’effaçant peu à peu de la vie,m’inclinant sous les… Poursuivre la lecture Tel l’arbre mort

Aux confins de la nuit

L’été repliait son manteau fleuri de sève,l’automne déployait son jupon flamboyantsur le massif en deuil, larmoyant,dans le balai d’un soir où la mort plante son glaive.C’était la fin d’un jour, un amour qui s’achèveDans la tombe ouverte à l’automne assaillantdes feuilles défuntes, réunies, sommeillant,gémissaient en silence en plainte sourde et brève.Dans le noir crépuscule, aux… Poursuivre la lecture Aux confins de la nuit

« Symphonie matinale », poème commenté

« Symphonie matinale », poème commenté par le regretté Pr et critique littéraire tunisien Mohamed Salah Ben Amor Symphonie matinale Palavas s’éveillait dans un concert ailéLes goélands dansaient un ballet étoiléLa mer allait, venait dans une valse bleueDéposant à ses pieds en offrande immaculéeLe feston d’une fine dentelle satinQui s’immolait avec grâce dans le matin.L’écume s’effaçait pour… Poursuivre la lecture « Symphonie matinale », poème commenté

Sans titre

Dans la nuit de l’hiver, la pluie verse son urnesur la rivière en pleurs qui flanche sous la peine.C’est le soir qui se noie débordant sur la plaine,les étoiles trempées s’éteignent une à une.Le vent en rafales s’infiltre entre les branches.Le spleen larmoie, l’obscur gémit sa solitudeet, dans la cheminée, un feu par habitudetente de… Poursuivre la lecture Sans titre

L’été n’est point mort

L’été n’est point mort L’été n’est point mort, l’été respire encore. J’ai vu ce matin éclore une rose alanguie qui aspirait l’air marin, espérant ainsi trouver dès l’aube la force de s’épanouir enfin. Elle s’ouvrit peu à peu dans la douceur ambiante et déploya sa robe de dentelle et d’or, telle une danseuse accomplissant une… Poursuivre la lecture L’été n’est point mort