J’ai cherché dans le vin des plaisirs capiteuxcomme pour oublier des souvenirs houleux.Je me suis étourdie aux baisers des aurores,ai succombé aux feux sur l’autel du remords,me suis lovée menue dans des bras musculeuxtelle une louve au seuil de l’antre crapuleux,m’abandonnant entière aux hasards des transportsconférés par l’alcool, ses viles métaphores. Sur les quais vaporeux… Poursuivre la lecture Chimères
POÈMES
Coucher de soleil
Un coucher de soleil à l’envers,Le monde las, désespère…Un ciel blanc absent de nuages,Une mer rouge, sans ombrage…Et rouges sont mes vers,Impossible l’espoir.Or est l’horizon,Tel le crépuscule d’un soirFaisant fi du désespoirQui perdurera jusqu’à l’auroreD’une nouvelle vie. © Monique-Marie Ihry – 25 août 2009 – (Toile de l’auteure : « Puesta del sol » (1998) – Huile… Poursuivre la lecture Coucher de soleil
Cuando tú ya no estés
Cuando tú ya no estés Hace algunos meses apenas, yo osaba abrigar este pensamiento: «Cuando tú ya no estés, los árboles del parque continuarán creciendo y nuestras rosas perfumarán aún los senderos del jardín. Yo me encontraré a veces llorando en la sala oscura de un cine, pensando en los proyectos queridos que no tuvimos… Poursuivre la lecture Cuando tú ya no estés
Roses sans épines (Rosas sin espinas)
Un très beau poème d’Ana Herrera que j’ai eu ce bonheur de traduire en français et d’illustrer. Il fait partie de son recueil de poésie intitulé Oiseaux de neige (Pajaros de nieve) paru aux Édition Cap de l’Étang en 2019 Roses sans épines Elle voulait seulement atteindre ce balcon de l’universoù l’air revêt l’arôme des… Poursuivre la lecture Roses sans épines (Rosas sin espinas)
Serpiente (Serpent)
Serpiente No puedo olvidarte.Yo cierro los ojos para impedir el paso de las lágrimas,pero corren como un río, corren y corren…hasta más no poder.No puedo perdonarte por haberme olvidado,no puedo olvidar tu engaño,esas mujeres… , las demás…, ¡fueron tantas!Ahora me miras sin verme.Yo te miro, y te veomarcharte cada noche con otra. Dicen que lo… Poursuivre la lecture Serpiente (Serpent)
Dos palabras (Deux mots)
Dos palabras (Deux mots) Hundirme en el refugio último del almapara regresar a la luz de tu mirada,para regresar a la cuna de tu amor,y nacer como una floral alba de la primavera.Oír, por fin tu voz suavediciéndome que soy la Única.Sentir el deseo sacudirme,perderme de nuevo en el laberinto de tu deseo,vibrar de la… Poursuivre la lecture Dos palabras (Deux mots)
A deux pas de la Seine
Notre Dame n’est plus que flammes ce soir,notre Dame flambe, sa flèche tombeà mesure que sombre le soir sur Paris.Les pompiers demeurent impuissantsface à ce monstre de feuqui lèche et dévore la belle Dame de notre Paris.Tant de majesté en danger, condamnée,bientôt réduite à néant,tant de siècles de grâce,tant de délicatesse à la merci des… Poursuivre la lecture A deux pas de la Seine
Une bouteille à la mer
Je dépose vingt vers dans cette bouteille à la meren caressant le secret espoir qu’au détourd’une promenade sur la plage, un beau jourelle te ramène vers moi de l’au-delà.Souvenirs de dîners près d’une cheminéeen duo à la lumière d’un candélabresavourant et dégustant des mots délectables,douces joies de conversations animées…souvenirs de balades le long d’une plage,nos… Poursuivre la lecture Une bouteille à la mer
Au dernier soupir (El último suspiro)
Au dernier soupir Dans la campagne seule abandonnée au vent, un lys blanc, ultime survivant d’un bel été, se penche au chant du crépuscule, respire les parfums que le soir véhicule, avant de s’incliner, le port altier et las vers le sol maculé de feuilles sans éclat. Dans le ciel, l’automne estompe de sa brume… Poursuivre la lecture Au dernier soupir (El último suspiro)
Debajo de la parra, poème d’Ana Herrera traduit en français par Monique-Marie Ihry
Debajo de la parra Debajo de la parra trenzaba su pelo en las tardes desocupadas de un verano adormecido. Su mirada se perdía en las sombras de otros mundos que imaginaba diferentes y lejanos. Del hondo escote brotaban sus pechos henchidos de savia, mientras el silencio le traía notas de serena tristeza. Y pasaban los… Poursuivre la lecture Debajo de la parra, poème d’Ana Herrera traduit en français par Monique-Marie Ihry