Si de l’oiseau j’avais les ailes,Je m’envolerais vers la lune,Allumerais mille chandellesPour illuminer ta nuit brune. Si de l’oiseau j’avais le beau,Le plus joli des bleus plumages,Je repeindrais le gris rideauDe la nuit en joyeux ramages. Si de l’oiseau j’avais les chants,Je chanterais les ritournellesSemant ainsi la fleur des champsDans le cœur lourd des demoiselles.… Poursuivre la lecture Si de l’oiseau
Auteur/autrice : Monique-Marie ihry
Si…
Je voudrais des oiseaux avoir les ailesqui me porteraient vers toiMON AMOUR.Je voudrais, à tire-d’aile, vers toim’envoler,fendre le ciel de l’universpour me blottir CONTRE TON CŒUR.Puissent ces versparvenir jusqu’à ton nid du ciel,puisse l’aube de mes motsvaincre le désert incommensurablede la nuit et de ses maux,dominer cet infini,cette langueur sempiternellequi nous sépare À JAMAIS… !… Poursuivre la lecture Si…
Tel l’arbre mort
‒ Je suis tel l’arbre mort de l’hiver,sans feuilles et sans crissur le chemin muet de la tombe,espérant toutefois renaître un jour,ici ou là, au printempsou bien encore jamais…et j’épanche mes longues branchesdénudées et frileusessur le pré désolé de la solitude.Trop frêle pour me reproduire en ombre,m’effaçant peu à peu de la vie,m’inclinant sous les… Poursuivre la lecture Tel l’arbre mort
Pourquoi peint-on en couleur, ou bien en noir et blanc ?
Pourquoi peint-on en couleur ou bien en noir et blanc ? Il vient tout naturellement à l’esprit que l’on ne peut peindre qu’en utilisant des couleurs. Il est évident que l’on retranscrit les images s’offrant à notre regard, que ce soit la tendresse d’un visage coloré, la beauté épanouie de la campagne, tout comme l’azur des… Poursuivre la lecture Pourquoi peint-on en couleur, ou bien en noir et blanc ?
Au bouquet fané
Que reste-t-il de nos amours,de ces jours bénisoù fleurissait l’auroredans l’écrin de nos cœursbercés de folles espérances ?Ta présence n’est plus,mon amour,au creux de l’oreillermais l’on y devine encoreton visage ensommeillé,ces baisers ensoleillés de l’aube,bouquet désormais fanéaux roses enlacéesmi-visibles,mi-effacées,prêtes à s’envoler flétriesdans la plainte désespérée,du vent… © Monique-Marie Ihry – 7 août 2014 – (Toile… Poursuivre la lecture Au bouquet fané
Chimères
J’ai cherché dans le vin des plaisirs capiteux,comme pour oublier des souvenirs houleux.Je me suis étourdie aux baisers des aurores,ai succombé aux feux sur l’autel du remords,me suis lovée menue dans des bras musculeuxtelle une louve au seuil de l’antre crapuleux,m’abandonnant entière aux hasards des transportsconférés par l’alcool, ses viles métaphores. Sur les quais vaporeux… Poursuivre la lecture Chimères
Sur l’aile d’un mirage…
Se laisser porter sur l’aile velours d’un mirage,s’abandonner peu à peu au souffle discretd’une brise légère…Ainsi transportée vers de paisibles rivages,dans le murmure tendre du silence de la nuit,se livrer à l’oubli, dans un dernier soupir…Un soupir, une pause, une délivrance,loin des romances illusoires et des aubes sans espoir,loin de l’ignominie, des outrages, la jalousie,… Poursuivre la lecture Sur l’aile d’un mirage…
Sombra
Sombra Yo me asomoal borde de tu recuerdo.Miro las nubes caminandopor tus ojos de sombra,sombradulce y amarga sombrasombra…Miro el tiempo,más allá del horizontey, perdida en el abismode tu mirada distante,sombraamarga sombrasombra,yo me muero de amoren la nada del invierno… Sombrasombra infinitasombradel amor perdido… © Monique-Marie Ihry – 9 de mayo de 2014 – ____________________________________________________________________ Allée… Poursuivre la lecture Sombra
Aux confins de la nuit
CRITIQUE Aux confins de la nuit par le Pr Mohamed Salah Ben Amor L’été repliait son manteau fleuri de sèveL’automne déployait son jupon flamboyantSur le massif en deuil, désolé, larmoyantDans le balai d’un soir où la mort plante un glaive C’était la fin d’un jour, un amour qui s’achèveEt dans la tombe ouverte à l’automne… Poursuivre la lecture Aux confins de la nuit
Et chavira mon cœur
Ses yeux paraissaient surgir de l’aurore.Il était beau et semblait… Comment dire ?Merveilleux !Mon cœur chavira soudaindans les méandres de l’espoir.Je me voyais côtoyant des chimères,voguant sur l’onde de la merà cent lieues de mon défunt chagrin.M’abandonner au vent dans ses mains,me laisser emporter par la vagued’un non-retour devint à cet instantle mirage d’un possible.Je… Poursuivre la lecture Et chavira mon cœur