Perles du soir

Je partis chercher refugedans le silence des montagnes.Les étoiles, petits papillons de lumière,jouaient paisiblementagitant leurs ailes de luciolesdans l’azur obscur des cieux.Le vent chuchotait aux arbresde douces choseset la rosée de l’ombre déposaiten secretune à unesur les roses de mon cœurles perles opalines du soir,couronne ornant d’espoirmon lendemain solitaire. © Monique-Marie Ihry – 7 avril… Poursuivre la lecture Perles du soir

Charme périgourdin

Une petite porte ouvre sur le jardin. Sur le côté, un pot de géranium au rouge chaleureux ajoute au charme de l’endroit. Tout semble si calme et paisible, rien ne bouge. Une glycine pare harmonieusement la façade qui s’épanche dans la douceur de l’après-midi, confère à cette atmosphère un air empreint de douce quiétude. Des… Poursuivre la lecture Charme périgourdin

Commerce politique

Parviendrai-je un jour à croireaux belles promesses prodiguéespar les commerçants assidusde notre politique ?Il est si facile de prodiguer des générositésaléatoirespour mieux se faire élire.Il est tellement aisé ensuited’oublierpour mieuxempocherles mérites lucratifsd’une cupidité première…Pendant ce temps,ici et là et partout,sous les fenêtres des beaux quartierset des ministères amnésiquesagonisentnos indigents… ! © Monique-Marie Ihry – 7… Poursuivre la lecture Commerce politique

« Lorsque le jour épouse le crépuscule », poème commenté

« Lorsque le jour épouse le crépuscule », poème commenté par le regretté Pr et critique littéraire Mohamed Salah Ben Amor Lorsque le jour épouse le crépuscule Lorsque le jour épouse le crépusculeque la nuit semble enfin capturerdans ses filetsune infime étoile de vie,le monde s’endortconfiant son sort à l’horloge du temps,remet à demain ses espoirs latents,essaie… Poursuivre la lecture « Lorsque le jour épouse le crépuscule », poème commenté

J’ai vu…

Je suis une statue de marbreinstallée, qui plus est,depuis deux siècles et demi,sur la Place des Armes.J’ai vu passer une révolution,une guerre et puis bien d’autres.En bonne apôtreje me suis pourtant mise à croire en la vieautant que portent en mon cœurles rimes de l’espoir.J’ai vu tomber des mortscroyant eux-mêmes en un juste sort,j’ai vu… Poursuivre la lecture J’ai vu…

Dites-lui !

Si par bonheur vous le rencontrezdans sa demeure de l’au-delà,dites-lui que je me languisde lui,dites-lui que je me languisde tout,dites-lui que la terresans luiest sans saveur,que la merrejoint l’éphémère,que le mondeest désormais sans facondeà mes yeuxet que je me meursd’amour,loin de luipour toujours ! © Monique-Marie Ihry – 11 mars 2013 – (toile de l’auteure… Poursuivre la lecture Dites-lui !

A pesar de los pesares

A pesar de los pesares A pesar de los pesares,del horror de las guerras,de la miseria y del dolor,seguirá floreciendo la blanca rosa del albaporque la vida es : así. Al lado del rosal inmaculado florecido,Sangriento, sigue corriendo el río…Muerte soñolienta y solitaria del corazón…Desnudas, lloran las hojas primaveralesbuscando en vano el árbol de la… Poursuivre la lecture A pesar de los pesares

L’amour, les baisers se sont tus…

(Chanson) Je l’ai connu au temps des rosesC’était, c’était le gai printempsLorsque fleurissent les baisersSur les lèvres des jeunes filles.C’était, c’était le beau printempsC’était cette époque où l’on oseSemer, semer de fous baisersDans les sillons de l’espérance.C’était avec toi mon amourLorsque fleurit l’or du printempsEt que germent les rouges rosesSur les buissons de l’innocence.Depuis il… Poursuivre la lecture L’amour, les baisers se sont tus…

De couler, la larme…

Une larme coule doucement, sans tabou.J’imagine ta main l’essuyant au passage,La perle, peu à peu, tombe sur mon corsage,S’arrête brillante tel un joli bijou. Je t’imagine là, lové contre mon sein,Étouffant la plainte qui germe dans mon âme,Effaçant la peine qui me blesse et se pâme,Composant une ode de douceur à dessein. Il pleure sur… Poursuivre la lecture De couler, la larme…

De longs filets d’espoir

Je jette mes longs filets à la merespérant recueillir quelques bribes d’espoir,espoir infime de te serrer à nouveaudans le doux berceau de mes bras.Mais mes filets ne récoltent que quelques brins,brins de souvenirs épars et bienheureuxqui glissent et filent aussitôt entre les mailles,mailles entrelacéescomme l’étaient alors nos deux cœurs,cœurs mêlés de passion et de paix,de… Poursuivre la lecture De longs filets d’espoir