Une larme coule doucement, sans tabou.
J’imagine ta main l’essuyant au passage,
La perle, peu à peu, tombe sur mon corsage,
S’arrête brillante tel un joli bijou.
Je t’imagine là, lové contre mon sein,
Étouffant la plainte qui germe dans mon âme,
Effaçant la peine qui me blesse et se pâme,
Composant une ode de douceur à dessein.
Il pleure sur ma joue un excès de langueur,
Une mélancolie empreinte de détresse,
Mais tu es près de moi et ta délicatesse
Opère comme un baume, un joyau sur mon cœur…
© Monique-Marie Ihry – 31 octobre 2014 –
texte déposé
(Illustration de l’auteure « Encre 10 » – Encre de Chine -)