Une larme coule doucement, sans tabou.J’imagine ta main l’essuyant au passage,La perle, peu à peu, tombe sur mon corsage,S’arrête brillante tel un joli bijou. Je t’imagine là, lové contre mon sein,Étouffant la plainte qui germe dans mon âme,Effaçant la peine qui me blesse et se pâme,Composant une ode de douceur à dessein. Il pleure sur… Poursuivre la lecture De couler, la larme…
Catégorie : mélancolie
Si…
Je voudrais des oiseaux avoir les ailesqui me porteraient vers toiMON AMOUR.Je voudrais, à tire-d’aile, vers toim’envoler,fendre le ciel de l’universpour me blottir CONTRE TON CŒUR.Puissent ces versparvenir jusqu’à ton nid du ciel,puisse l’aube de mes motsvaincre le désert incommensurablede la nuit et de ses maux,dominer cet infini,cette langueur sempiternellequi nous sépare À JAMAIS… !… Poursuivre la lecture Si…
Tel l’arbre mort
‒ Je suis tel l’arbre mort de l’hiver,sans feuilles et sans crissur le chemin muet de la tombe,espérant toutefois renaître un jour,ici ou là, au printempsou bien encore jamais…et j’épanche mes longues branchesdénudées et frileusessur le pré désolé de la solitude.Trop frêle pour me reproduire en ombre,m’effaçant peu à peu de la vie,m’inclinant sous les… Poursuivre la lecture Tel l’arbre mort
Au bouquet fané
Que reste-t-il de nos amours,de ces jours bénisoù fleurissait l’auroredans l’écrin de nos cœursbercés de folles espérances ?Ta présence n’est plus,mon amour,au creux de l’oreillermais l’on y devine encoreton visage ensommeillé,ces baisers ensoleillés de l’aube,bouquet désormais fanéaux roses enlacéesmi-visibles,mi-effacées,prêtes à s’envoler flétriesdans la plainte désespérée,du vent… © Monique-Marie Ihry – 7 août 2014 – (Toile… Poursuivre la lecture Au bouquet fané
Aux confins de la nuit
CRITIQUE Aux confins de la nuit par le Pr Mohamed Salah Ben Amor L’été repliait son manteau fleuri de sèveL’automne déployait son jupon flamboyantSur le massif en deuil, désolé, larmoyantDans le balai d’un soir où la mort plante un glaive C’était la fin d’un jour, un amour qui s’achèveEt dans la tombe ouverte à l’automne… Poursuivre la lecture Aux confins de la nuit
Aux confins de la nuit
L’été repliait son manteau fleuri de sève,l’automne déployait son jupon flamboyantsur le massif en deuil, larmoyant,dans le balai d’un soir où la mort plante son glaive.C’était la fin d’un jour, un amour qui s’achèveDans la tombe ouverte à l’automne assaillantdes feuilles défuntes, réunies, sommeillant,gémissaient en silence en plainte sourde et brève.Dans le noir crépuscule, aux… Poursuivre la lecture Aux confins de la nuit
« Rimes d’autrefois », poème commenté
Ce poème que j’ai écrit dernièrement a été traduit en arabe par le Pr Mohamed Salah Ben Amor et publié dans une revue américaine. Qu’il en soit vivement remercié ! Vous trouverez ci-dessous la critique de ce poème écrite par le regretté Pr Mohamed Salah Ben Amor. Rimes d’autrefois Sur tes lèvres j’entrevois un au… Poursuivre la lecture « Rimes d’autrefois », poème commenté
« L’amour, la mer », poème commenté
L’amour, la mer L’amour est un petit bateauQui vogue blanc au fil de l’eauSur les vagues bleues de la vieDans une liesse infinie Qu’il soit radeau, barque bohèmeIl navigue dans un poèmeSur les flots heureux de l’amourDans la promesse d’un toujours Bercé par la chanson des flotsBalancé au fil des rouleauxIvre d’émoi et d’allégresseNe fait… Poursuivre la lecture « L’amour, la mer », poème commenté
« D’un souffle », poème commenté
Poème commenté par le regretté Pr et critique littéraire tunisien Mohamed Salah Ben Amor D’un souffle Très las, il s’assoupit dans un souffle serein.Son corps voluptueux reposait sur le drapDe soie rose. Il mettait en valeur son teintPerle de rosée au velours très délicat. J’eus soudain envie de lui offrir un baiser,De caresser ses hanches,… Poursuivre la lecture « D’un souffle », poème commenté
« Les rochers de l’aube « , critique littéraire
Mon poème « Les rochers de l’aube » commenté par le regretté Pr et critique littéraire Mohamed Salah Ben Amor Les rochers de l’aube Sur les trottoirs frileux les feuilles se dérobentEt partent rejoindre les caniveaux de l’aube.La pluie va nus pieds sur les pavés de la rueRejoindre les larmes dont le flux s’est accru.Le vent sur… Poursuivre la lecture « Les rochers de l’aube « , critique littéraire