De longs filets d’espoir

Je jette mes longs filets à la merespérant recueillir quelques bribes d’espoir,espoir infime de te serrer à nouveaudans le doux berceau de mes bras.Mais mes filets ne récoltent que quelques brins,brins de souvenirs épars et bienheureuxqui glissent et filent aussitôt entre les mailles,mailles entrelacéescomme l’étaient alors nos deux cœurs,cœurs mêlés de passion et de paix,de… Poursuivre la lecture De longs filets d’espoir

Si…

Je voudrais des oiseaux avoir les ailesqui me porteraient vers toiMON AMOUR.Je voudrais, à tire-d’aile, vers toim’envoler,fendre le ciel de l’universpour me blottir CONTRE TON CŒUR.Puissent ces versparvenir jusqu’à ton nid du ciel,puisse l’aube de mes motsvaincre le désert incommensurablede la nuit et de ses maux,dominer cet infini,cette langueur sempiternellequi nous sépare À JAMAIS… !… Poursuivre la lecture Si…

Tel l’arbre mort

‒ Je suis tel l’arbre mort de l’hiver,sans feuilles et sans crissur le chemin muet de la tombe,espérant toutefois renaître un jour,ici ou là, au printempsou bien encore jamais…et j’épanche mes longues branchesdénudées et frileusessur le pré désolé de la solitude.Trop frêle pour me reproduire en ombre,m’effaçant peu à peu de la vie,m’inclinant sous les… Poursuivre la lecture Tel l’arbre mort

Chimères

J’ai cherché dans le vin des plaisirs capiteux,comme pour oublier des souvenirs houleux.Je me suis étourdie aux baisers des aurores,ai succombé aux feux sur l’autel du remords,me suis lovée menue dans des bras musculeuxtelle une louve au seuil de l’antre crapuleux,m’abandonnant entière aux hasards des transportsconférés par l’alcool, ses viles métaphores. Sur les quais vaporeux… Poursuivre la lecture Chimères

Sur l’aile d’un mirage…

Se laisser porter sur l’aile velours d’un mirage,s’abandonner peu à peu au souffle discretd’une brise légère…Ainsi transportée vers de paisibles rivages,dans le murmure tendre du silence de la nuit,se livrer à l’oubli, dans un dernier soupir…Un soupir, une pause, une délivrance,loin des romances illusoires et des aubes sans espoir,loin de l’ignominie, des outrages, la jalousie,… Poursuivre la lecture Sur l’aile d’un mirage…

Aux confins de la nuit

CRITIQUE Aux confins de la nuit par le Pr Mohamed Salah Ben Amor L’été repliait son manteau fleuri de sèveL’automne déployait son jupon flamboyantSur le massif en deuil, désolé, larmoyantDans le balai d’un soir où la mort plante un glaive C’était la fin d’un jour, un amour qui s’achèveEt dans la tombe ouverte à l’automne… Poursuivre la lecture Aux confins de la nuit

Et chavira mon cœur

Ses yeux paraissaient surgir de l’aurore.Il était beau et semblait… Comment dire ?Merveilleux !Mon cœur chavira soudaindans les méandres de l’espoir.Je me voyais côtoyant des chimères,voguant sur l’onde de la merà cent lieues de mon défunt chagrin.M’abandonner au vent dans ses mains,me laisser emporter par la vagued’un non-retour devint à cet instantle mirage d’un possible.Je… Poursuivre la lecture Et chavira mon cœur

Aux confins de la nuit

L’été repliait son manteau fleuri de sève,l’automne déployait son jupon flamboyantsur le massif en deuil, larmoyant,dans le balai d’un soir où la mort plante son glaive.C’était la fin d’un jour, un amour qui s’achèveDans la tombe ouverte à l’automne assaillantdes feuilles défuntes, réunies, sommeillant,gémissaient en silence en plainte sourde et brève.Dans le noir crépuscule, aux… Poursuivre la lecture Aux confins de la nuit

Au chant des vagues (poème commenté)

Au chant des vagues Viens et prends cette main, allons au chant des vaguesCélébrer notre amour, libérons-nous du temps.Ensemble et dévêtus, profitons de l’instant,Jetons-nous dans la mer, allons au creux des vagues. Allons chanter la vie et berçons notre amourSur l’onde de flots blonds dans l’horizon d’un rêve,Abreuvons-nous du soir, buvons à notre sève,Enivrons-nous avant… Poursuivre la lecture Au chant des vagues (poème commenté)

Sur l’aile d’un nuage

Je ne désire pas abandonner mon corpsAu cortège de vers attendant mon trépas,Et je m’inscris en faux contre ce triste sortQui consiste à pourrir comme un vulgaire appât.Quand faiblira mon cœur aux portes de la mort,Revêtez-moi alors d’une aube d’apparat,Emportez-moi céans dans un heureux transportCélébrer l’aurore dans le feu de ses bras.Promettez-moi ensuite en chœur… Poursuivre la lecture Sur l’aile d’un nuage