Poème court 3167

Poème court 3167 Passion qui avance comme la nuit, à pas feutrés pour commencer, et puis tombe fatalement comme un grand soir dans la tombe offerte du jour, vous déchire le cœur comme les douleurs d’un vain enfantement… © Monique-Marie Ihry  – 10 octobre 2017 – (Extrait du recueil de poésie de l’auteure intitulé A tire-d’aile,… Poursuivre la lecture Poème court 3167

Como va y viene el amor

Como va y viene el amor  Muero y renazco siempre al compas de tu amor. Amor, desamor, dolor o felicidad, según la fuente caprichosa de tu corazón desierto… © Monique-Marie Ihry  – 14 de mayo de 2018 – © Monique-Marie Ihry (2015) Óleo sobre tela 41 x 33 cm − * Comme va et vient… Poursuivre la lecture Como va y viene el amor

La tristesse des roses

Je suis celle qui déposa un soirun dernier baiser discret sur ta joue,évitant délicatementla rive ombragée de tes lèvresd’acajou.Je n’osai m’imposer davantagesur la voûte orfèvrede ton cœur éphémère.Je me retirai bientôt,fuyant mes rêves doux,délaissant ainsi les alléeseffeuillées de l’espérance.Tu ne saisis pas vraimentce pur et respectueux amourfaisant perler les larmes à mon regard.Comme vient le… Poursuivre la lecture La tristesse des roses

La muse noire

J’entrevis la triste muse des jours obscursen mon âme se faufiler.Vêtue de noir et de présageselle se glissa comme la bise,insidieusement,entre les failles de mon existence,m’enlaça avec vigueurde sa froide rigueurprojetant les filets de son ombresur la mare asséchée de mon inspiration.Le jour s’éteint comme s’inclinent les étoilessoumises aux vagues de l’orage.Je m’enfuis rejoindre la… Poursuivre la lecture La muse noire

Silencio

Silencio, silencio después de la tormenta, cuando el viento ha dejado de ser, que el silencio es el único refugio donde puedo gritar la tristeza de ser ajena a tu propia mirada, decir que se fueron para siempre los días disfrazados de pájaros y de plumas azules…, azules como el mar de antaño, cuando, amantes… Poursuivre la lecture Silencio

Entre pierre et ouragan

Fille d’une pierre et d’un ouragan,je glisse comme je peuxentre les deux pics escarpés du souvenir.Je sillonne les jours entre grisaille et ventsur les voûtes pentues des douleurs ici et là seméeset des violences tues, subies, accumulées.Malgré un vœu de paix depuis toujoursvoué à l’abîme de l’impuissance,je vogue et tangue au fil des jourssur les… Poursuivre la lecture Entre pierre et ouragan

De pierre et de papier

Je me suis fait un cœur de pierrepour ne plus souffrir.Je l’ai refermé avec une clefque je garde éloignée de ma peineentre deux livres serréesur une étagère.Mais je sens déjà poindre en moile bourgeon d’une fleurouverte aux affres de la vieofferte gracile à l’hiver.Et la pierre de s’ouvrirlentement, mais sûrementau gel du crépusculesous le regard… Poursuivre la lecture De pierre et de papier

Déluge

Ô peine qui délugeet déferle par la porte béante de l’âme…Il est des jours où le regard longuementruisselle sa lente souffrance,il est des peines intensesque rien ne saurait tarirsinon la chaleur d‘un possible. Lorsque l’amour n’est plusqu’une infime peau de chagrin,qu’expirent les flammesau foyer tari du souffrir,quand l’espoir rompu aux braisesn’est plus que cendreau cœur… Poursuivre la lecture Déluge