Si…

Je voudrais des oiseaux avoir les ailesqui me porteraient vers toiMON AMOUR.Je voudrais, à tire-d’aile, vers toim’envoler,fendre le ciel de l’universpour me blottir CONTRE TON CŒUR. Puissent ces versparvenir jusqu’à ton nid du ciel,puisse l’aube de mes motsvaincre le désert incommensurablede la nuit et de ses maux,dominer cet infini,cette langueur sempiternellequi nous sépare À JAMAIS…… Poursuivre la lecture Si…

Ma soeur (Alfonsina Storni)

MA SŒUR Il est dix heures du soir ; dans la chambre obscureMa sœur est endormie, ses mains sur la poitrine ;Son visage est très pâle et sa couche très blanche.Comme si elle le comprenait, la lumière n’éclaire presque pas. Elle s’enfonce dans le lit comme le font les fruitsRoses, dans un profond matelas d’herbe… Poursuivre la lecture Ma soeur (Alfonsina Storni)

Cuando tú ya no estés

Cuando tú ya no estés Hace algunos meses apenas, yo osaba abrigar este pensamiento: «Cuando tú ya no estés, los árboles del parque continuarán creciendo y nuestras rosas perfumarán aún los senderos del jardín. Yo me encontraré a veces llorando en la sala oscura de un cine, pensando en los proyectos queridos que no tuvimos… Poursuivre la lecture Cuando tú ya no estés

Roses sans épines (Rosas sin espinas)

Un très beau poème d’Ana Herrera que j’ai eu ce bonheur de traduire en français et d’illustrer. Il fait partie de son recueil de poésie intitulé Oiseaux de neige (Pajaros de nieve) paru aux Édition Cap de l’Étang en 2019 Roses sans épines Elle voulait seulement atteindre ce balcon de l’universoù l’air revêt l’arôme des… Poursuivre la lecture Roses sans épines (Rosas sin espinas)

Serpiente (Serpent)

Serpiente No puedo olvidarte.Yo cierro los ojos para impedir el paso de las lágrimas,pero corren como un río, corren y corren…hasta más no poder.No puedo perdonarte por haberme olvidado,no puedo olvidar tu engaño,esas mujeres… , las demás…, ¡fueron tantas!Ahora me miras sin verme.Yo te miro, y te veomarcharte cada noche con otra. Dicen que lo… Poursuivre la lecture Serpiente (Serpent)

Dos palabras (Deux mots)

Dos palabras (Deux mots) Hundirme en el refugio último del almapara regresar a la luz de tu mirada,para regresar a la cuna de tu amor,y nacer como una floral alba de la primavera.Oír, por fin tu voz suavediciéndome que soy la Única.Sentir el deseo sacudirme,perderme de nuevo en el laberinto de tu deseo,vibrar de la… Poursuivre la lecture Dos palabras (Deux mots)

A deux pas de la Seine

Notre Dame n’est plus que flammes ce soir,notre Dame flambe, sa flèche tombeà mesure que sombre le soir sur Paris.Les pompiers demeurent impuissantsface à ce monstre de feuqui lèche et dévore la belle Dame de notre Paris.Tant de majesté en danger, condamnée,bientôt réduite à néant,tant de siècles de grâce,tant de délicatesse à la merci des… Poursuivre la lecture A deux pas de la Seine

Une bouteille à la mer

Je dépose vingt vers dans cette bouteille à la meren caressant le secret espoir qu’au détourd’une promenade sur la plage, un beau jourelle te ramène vers moi de l’au-delà.Souvenirs de dîners près d’une cheminéeen duo à la lumière d’un candélabresavourant et dégustant des mots délectables,douces joies de conversations animées…souvenirs de balades le long d’une plage,nos… Poursuivre la lecture Une bouteille à la mer

Celle qui comprend, poème d’Alfonsina Storni

Celle qui comprend La tête noire vers l’avant penchée, Une femme belle d’âge moyen, À genoux prostrée, et un Christ agonisant Depuis son bois dur qui la regarde avec pitié. Dans son regard, le poids d’une infinie tristesse, Et dans la poitrine, le poids de l’enfant à naître, Au pied du Christ blanc ensanglanté, elle… Poursuivre la lecture Celle qui comprend, poème d’Alfonsina Storni

Cuando tú ya no estés

Cuando tú ya no estés Hace algunos meses apenas, yo osaba abrigar este pensamiento: «Cuando tú ya no estés, los árboles del parque continuarán creciendo y nuestras rosas perfumarán aún los senderos del jardín. Yo me encontraré a veces llorando en la sala oscura de un cine, pensando en los proyectos queridos que no tuvimos… Poursuivre la lecture Cuando tú ya no estés