Ne serait-ce

Ne serait-ce

L’amour est revenu sur le seul de ma vie
fleurir mon cœur fané au cours de longs hivers.
Dans le vase, les fleurs, jolis bouquets de vers,
font éclore à nouveau mon âme inassouvie.
L’amour s’est installé aux portes de mon cœur,
je veux y croire encore aux portes de la vieillesse,
délivrée de langueur, renaître à ma détresse,
m’immoler dans des bras sur l’autel du bonheur.
L’amour est revenu, ne serait-ce qu’un moment
fleurir mon espérance, et si cela ne dure
que le temps d’un soupir, peu m’importe l’augure,
je veux mourir d’amour, ne serait-ce qu’un instant !

© Monique-Marie Ihry – 10 mai 2024 –

(Illustration : toile de l’auteure intitulée « Ensemble » – Huile sur lin –

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