Dans les prés endormis où le calme repose
La campagne assoupie semble faire une pause.
Une épine acérée me lacère le cœur
Et la rose se meurt au chant d’une rancœur.
Tu ne reviendras plus fouler les nuits écloses
Emprunter avec moi les chemins grandioses
Où fleurissaient nos joies, baisers sages et fous
Sur les sentiers rêvés d’un beau jour au mois d’août…
© Monique-Marie Ihry – 23 août 2015 –
(Illustration de l’auteure « Encre 24 », encre de Chine)