CELLE QUI COMPREND… La tête noire vers l’avant penchée, Une femme belle d’âge moyen, À genoux prostrée, et un Christ agonisant Depuis son bois dur qui la regarde avec pitié. Dans son regard, le poids d’une infinie tristesse, Et dans la poitrine, le poids de l’enfant à naître, Au pied du Christ blanc ensanglanté, elle… Poursuivre la lecture « Celle qui comprend », poème d’Alfonsina Storni
Étiquette : féminisme
Ma soeur (Alfonsina Storni)
MA SŒUR Il est dix heures du soir ; dans la chambre obscureMa sœur est endormie, ses mains sur la poitrine ;Son visage est très pâle et sa couche très blanche.Comme si elle le comprenait, la lumière n’éclaire presque pas. Elle s’enfonce dans le lit comme le font les fruitsRoses, dans un profond matelas d’herbe… Poursuivre la lecture Ma soeur (Alfonsina Storni)
Celle qui comprend, poème d’Alfonsina Storni
Celle qui comprend La tête noire vers l’avant penchée, Une femme belle d’âge moyen, À genoux prostrée, et un Christ agonisant Depuis son bois dur qui la regarde avec pitié. Dans son regard, le poids d’une infinie tristesse, Et dans la poitrine, le poids de l’enfant à naître, Au pied du Christ blanc ensanglanté, elle… Poursuivre la lecture Celle qui comprend, poème d’Alfonsina Storni
Carapace (Coraza)
CARAPACE Je suis en apparence nue,mais cependant vêtued’une solide CARAPACE.Ce que tu ignores,c’est qu’insister à la porte de mon sexene te mènera à rien !Tu t’évertues à prendre ton dûet je dois−au nom de ma condition de femme –me laisser faire sans concessionentre deuxcoups,entre deuxinjures. IVROGNE ! continue à frapper de la sorte,JAMAIS je ne… Poursuivre la lecture Carapace (Coraza)
Carapace
Carapace Je suis en apparence nue mais cependant vêtue d’une carapace. Ce que tu ignores c’est qu’insister à la porte de mon sexe ne te mènera à rien. Tu t’évertues à prendre ton dû et je dois − au nom de ma condition de femme – me laisser faire sans concession ! Continue à frapper de… Poursuivre la lecture Carapace
Fantôme
Le soir descend en son cœur.L’angoisse la prendPar la main doucementPuis l’attire brusquementDans les abîmes coutumiersDe la douleur.Le fantôme des coups ressurgitLa laissant bientôt à l’agonie,Celui des cris vocifèreSous la main leste de Lucifer.Elle tente de faire faceÀ ces souvenirs, leur récurrence,de remonter à la surface,Mais il n’y a de place en son cœurQue pour… Poursuivre la lecture Fantôme