Le printemps émergeait dans une paix bénie
L’aurore sommeillait dans le froid matinal
Et la rose attendait depuis son piédestal
L’instant d’offrir au monde une grâce infinie
Dans le murmure doux de l’éveil de l’aurore
Une fleur déplia sa robe vers le ciel
Une rose venait d’éclore à l’arc-en-ciel
L’aube d’offrir au jour sa blonde anaphore
© Monique-Marie Ihry – 6 octobre 2015 –
Poème ayant remporté le 2ème prix de poésie néoclassique (Frontignan 2016)