Ses yeux paraissaient surgir de l’aurore.
Il était beau et semblait… Comment dire ?
Merveilleux !
Mon cœur chavira soudain
dans les méandres de l’espoir.
Je me voyais côtoyant des chimères,
voguant sur l’onde de la mer
à cent lieues de mon défunt chagrin.
M’abandonner au vent dans ses mains,
me laisser emporter par la vague
d’un non-retour devint à cet instant
le mirage d’un possible.
Je m’enfuis en rêve vers cet indicible
renonçant à ce monde tangible,
poussée par les flots mystérieux
ayant surgi à la source claire de son regard,
un jour par hasard où l’aube rayonnait
dans la clairière infinie de ses yeux…
© Monique-Marie Ihry – 2 mai 2015 –