La chandelle répandait une douce clarté
laissant deviner le satin de sa peau opaline.
Elle avait une taille élancée et fine,
un sourire charmant,
et puis le regard, comment dire ? gourmand…
Son décolleté cachait de charmants secrets
qui firent basculer l’homme
dans l’abîme flamboyant du désir.
Elle frémit bientôt à l’idée d’un baiser.
Il la fit languir un instant,
puis se pencha pour cueillir ses lèvres
entrouvertes… sagement.
La lune se fondit dans le bronze argenté des vagues
et le jour peu à peu s’éteint
sur le souffle court des amants
livrés aux flammes d’une fervente communion,
enlacés d’un seul trait d’union
au nom de l’amour
tout simplement…
© Monique-Marie Ihry – 29 juin 2017 –
(-Toile de l’auteure intitulée » Langueur VIII » (2016) huile sur lin 55 x 46 cm
-Poème extrait du recueil A l’encre sur ma peau, Collection Plume d’ivoire n° 4, Cap de l’Étang Éditions, 2018)