Au paradis des roses

Au paradis des roses

La ville s’accordait enfin une pause…
Il ne manquait plus à mon cœur que cette rose,
qui, de mon spleen, m’aurait tirée.
Un vent frais d’automne agitait timidement
les feuilles des arbres ensommeillés.
Conquises, elles se rebellaient nonchalamment
exhibant leurs couleurs ensoleillées.
La brume matinale s’était évaporée,
la fraîcheur de l’aube s’était évanouie.
Le soleil imposa sa douce présence ;
éclos, mon cœur peu à peu s’éveilla à la vie.
Le ciel était d’azur,
les astres de la nuit s’étaient enfuis
laissant la place au Prince de l’aurore.
Auguste, impérieux, l’astre solaire
s’évertua à séduire mon âme.
Je me laissai peu à peu aller à sa flamme,
fermai mon regard,
m’abandonnai à cette douceur automnale
et pris mon envol vers ce paradis des roses
érigeant notre amour en piédestal…

© Monique-Marie Ihry – 27 septembre 2009 –

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