(Sonnet)
Tes yeux sont un miroir, un lac azur paisible
Dans lequel se reflète un ciel peuplé d’oiseaux ;
Y vogue une caresse, et parmi les roseaux,
Le doux refrain venu d’une flûte invisible.
Ton cœur fleuri d’amour au-delà du plausible,
A la divine aura des jeunes damoiseaux ;
Poème étourdissant bientôt surgi des eaux
Révélant la candeur d’une aube intraduisible…
Tes lèvres sont un lac, une onde de bienfaits
Où d’éternels soupirs fleurissent satisfaits
Quand tu poses sur moi ton âme ensoleillée.
Ton corps est une harpe acquise à mon plaisir,
De ses cordes vibrant comme il plaît à loisir
Lorsque ton cœur serein m’accueille à la veillée…
@ Monique-Marie Ihry – 30 avril 2022 –