L’état de bête

Y a-t-il une excuse à la monstruosité
Commise par un homme, voire une femme hantée
Par la perversité et sans cesse aimantée
Par les mille démons de leur brutalité ?

Savent-ils ce qu’est la culpabilité
Lorsque l’enfant se meurt de peine ensanglantée,
Que l’âme se débat avec l’horreur cimentée
Au plus profond du cœur pour l’immortalité ?

Il n’est point de pardon pour effacer le crime
Commis sur un enfant, une pauvre victime
Malgré elle soumise au dictat du pouvoir.

On ne peut qualifier d’humain la bête cruelle
Dépourvue de raison, dont la soif rituelle
D’insuffler son venin se commue en devoir !

© Monique-Marie Ihry – 8 décembre 2020 –

(Illustration de l’auteure intitulée Fantasmagorie III, huile sur toile)

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