La gitane dansait, animée par l’amour,
Sa robe déployée comme une fleur ouverte,
La main en éventail à l’assemblée offerte,
Mue par sa passion dans la tombée du jour
La guitare flamenca, dans un gémissement,
Sublimait la douleur sur l’autel du mystère.
Les notes s’enchaînaient d’un rythme volontaire
Dans le soir endeuillé et pleuraient longuement…
La gitane dansait, au rythme de son cœur,
Sa robe déployée telle une rose ouverte,
La main en éventail à l’assemblée offerte,
Dansant, virevoltant dans un cri douloureux.
Dans le soir endeuillé aux accents de tristesse,
La gitane dansait, sa robe virevoltant
Telle une rose ouverte au sacre du printemps.
La guitare de concert, composait sa détresse…
© Monique-Marie Ihry – 8 juin 2015 –
(Illustration de l’auteure : « Gitana II » – Huile sur lin -)