Sur les rives du Rhin (poème commenté)

Sur les rives du Rhin La mort était inscrite à ses flancs faméliques.Le vagabond penché sur son futur défuntDéfiait sa douleur, l’espoir sans lendemain,Se leurrait de cendres, s’enivrait d’arsenic. Il paraît de bleuets un présent narcotiqueAlors que dans le noir distillaient leur veninLes rigueurs de l’hiver, les cloches d’un tocsinSur le parvis absent de notre… Poursuivre la lecture Sur les rives du Rhin (poème commenté)

Un punto tras otro (Une maille après l’autre)

Un punto tras otro Un punto tras otro, teje la esperanza.Un punto tras otro, hila el cariño.Estas tramas de ternura se regalan por las nochesa las personas que sienten frío y hambreen este dilema de la vida sin amor.Un punto tras otro, teje la abuelamientras reza por los niños sin albergueen esta Nochebuena,para que en… Poursuivre la lecture Un punto tras otro (Une maille après l’autre)

Allegro automnal

La vie reprenait son cours, le cœur d’Anatentait de renaître peu à peu au deuil de l’aimé.L’automne, en volutes colorées,faisait voler quelques feuilles ensommeillées.La ville paressait en cette fin de semaine,dans l’écrin de l’âme, la peine somnolait.L’archet du vent fredonnait des gammess’inscrivant, sereines, dans la magie de l’instant.Un allegro berçait ce cœur de femme,les notes… Poursuivre la lecture Allegro automnal

Poème court 2970

L’amour est un oiseau majestueux et beau s’évadant à tire-d’aile par-delà les vagues de l’existence vers des nuages posés par l’Éternel sur l’infini des rêves…  © Monique-Marie Ihry – 29 juillet 2010 – Poème extrait du recueil de poésie A tire d’aile, l’oiseau, Collection Plume d’ivoire n° 7, Cap de l’Étang Éditions, 2018)

Poètes oubliés…

À la recherche de l’exquise beautéet surpris par l’absencede livres de poésie dans une librairie,vous interrogez en désespoir de causeun vendeur qui vous renseigneavec la mauvaise grâce de circonstance : « Poésie, vous avez dit… poésie ?Vous savez, nous n’en vendons guère ces temps-ci,suivez-moi, je vais bien finir par vous en trouver quelques-uns… » Dans… Poursuivre la lecture Poètes oubliés…

Baiser d’automne

Une rue pavée déserte,Une porte entrouverte,Un paysage d’automneQui aurait pu être monotone,Un passage clouté,Une pluie bleutéeQui tombait à perdre haleineDans cette ville lorraine,Et entre tes lèvres… tout.Nous respirions à peineC’était divin, c’était fou.Ce fut une belle rencontre.Ta bouche, tes yeux,Et ce baiser,Ce baiser fougueuxScellant un amour censéDurer une éternité…La pluie tombaitAvec une rare intensité.Nous étions… Poursuivre la lecture Baiser d’automne

Songes d’un soir

Idéal masculin dont je rêvais un soir,allongée sur le sable le regard rêveur,bercée par mes pensées, le cœur versé d’espoir,je me vis emportée sur la vague du cœur.Mon âme voguait au gré d’une houle légèretransportant mon cœur au-delà du mystère… … Il avait, il est vraila saveur et la douceur du thym,son sourire radieux me… Poursuivre la lecture Songes d’un soir

Ballade en mai

Si je vous disais quedepuis des lustres j’aimece blond sourire bercé de douceurque vous m’adressez avec flamme ?Me croiriez-vous si je vous disais rêverde vous voir sur le pas de ma porte arriverles mains parées d’un bouquet de muguetconsacrant ce merveilleux mois de mai ?Tendez-moi ce bouquet,je m’ouvrirai à son parfumcomme il vous plaît,serai vôtre… Poursuivre la lecture Ballade en mai

Douce apparition automnale

Un jour au petit matin, je sortis de mon chalet en direction du bois. L’atmosphère ambiante si pure mettait en évidence la splendeur de la nature. La rosée ornant les fougères ressemblait à de petites perles transparentes. Les feuilles des arbres tombaient en douceur, et virevoltaient dans les airs, effectuant d’harmonieuses volutes colorées. Un rayon… Poursuivre la lecture Douce apparition automnale

Abandon

Le vin rouge était bon et l’ivresse grisante.Je pris un autre verre et puis j’en repris deux,rien que pour oublier ces souvenirs hideuxqui entachaient l’amour, ma vie agonisante.Je pris une coupe au champagne bien frappé.Les bulles pétillaient dans mes tempes grisées,les plafonds tournoyaient comme des alizés,je me sentais partir de ce monde dupé.La liqueur était… Poursuivre la lecture Abandon