Que reste-t-il de nos amours,
de ces jours bénis
où fleurissait l’aurore
dans l’écrin de nos cœurs
bercés de folles espérances ?
Ta présence n’est plus,
mon amour,
au creux de l’oreiller
mais l’on y devine encore
ton visage ensommeillé,
ces baisers ensoleillés de l’aube,
bouquet désormais fané
aux roses enlacées
mi-visibles,
mi-effacées,
prêtes à s’envoler flétries
dans la plainte désespérée,
du vent…
© Monique-Marie Ihry – 7 août 2014 –
(Toile de l’auteure intitulée « Bouquet rose VI » – Huile sur toile 60 x 30 cm -)