L’été repliait son manteau fleuri de sève,
l’automne déployait son jupon flamboyant
sur le massif en deuil, larmoyant,
dans le balai d’un soir où la mort plante son glaive.
C’était la fin d’un jour, un amour qui s’achève
Dans la tombe ouverte à l’automne assaillant
des feuilles défuntes, réunies, sommeillant,
gémissaient en silence en plainte sourde et brève.
Dans le noir crépuscule, aux confins de cette nuit,
une lune voilée aux accents empreints de tristesse
entamait un refrain de profonde détresse.
L’été était parti, l’amour s’était enfui.
Dans mon cœur rompu aux refrains d’une larme,
s’égaraient mes rêves dans le vide et son charme…
© Monique-Marie Ihry – 2 mai 2014