Tu viens frapper à ma porte
Mais que le diable t’emporte!
Qui part trop tôt revient trop tard
Et tous ces cadeaux dérisoires
Qui trônent sur ton front romain
N’égalent pas le romarin
De notre Méditerranée.
Adieu rêves sans destinée,
Adieu poète au vers fanés,
Adieu à ton cœur suranné,
Qui part trop tôt revient trop tard
Et dans mon cœur il se fait tard !
© Monique-Marie Ihry – 4 décembre 2010 –