−   L’amour était revenu aux portes de la vie

fleurir mon cœur flétri, fané aux longs hivers.

Dans le vase les fleurs, joli bouquet de vers

faisaient éclore à nouveau mon âme inassouvie.

L’amour s’était installé aux portes de mon cœur,

je voulais y croire encore au seuil de la vieillesse,

délivrée de l’oubli, renaître à ma détresse,

m’immoler dans ses bras sur l’autel du bonheur.

L’amour était venu ne serait-ce qu’un moment

fleurir mon espérance, et si cela ne durait

que le temps d’un printemps, peu importait l’augure

je désirais mourir de joie ne serait-ce qu’un instant.

© Monique-Marie Ihry

Extrait de mon recueil de poésie illustré “A l’encre sur ma peau” paru chez Cap de l’Étang Éditions. 

À l'encre sur ma peau

Recueil de poésie, approche théâtrale Texte et illustration de l’auteure